Les plus vieux s’en souviendront avec un sourire nostalgique ou un rictus figé. Au cours des années passées sur les bancs d’école à l’élémentaire, les élèves devaient apprendre des listes de mots puisés dans un Cahier de vocabulaire. Une ou deux fois par semaine, l’enseignant faisait passer un test d’épellation, une pratique à peu près perdue au fil des différentes réformes dans le monde de l’enseignement.
Le 16 mai dernier, à l’école Georges-P.-Vanier, une centaine d’élèves de l’élémentaire en provenance des conseils scolaires Providence et Viamonde s’affrontaient dans une compétition amicale au cours de laquelle ils devaient démontrer leurs habiletés et interroger leur mémoire.
Ils n’arrivaient pas là sans préparation car, au cours des semaines précédentes, en classe, les titulaires leur avaient fait répéter les mots inscrits sur la liste qui allait être utilisée à la compétition.
Comme le soulignait Karina Vallée-Campbell, enseignante à l’école hôte de l’événement et juge de la compétition, « les jeunes sont tous très bons et ils ont travaillé sérieusement avant de se présenter ici. Malheureusement, et c’est peut-être la nervosité, il arrive qu’ils commettent de petites erreurs, ce qui leur fait perdre des points ».
Un des exemples que les juges ont remarqué à ce sujet est celui des accents, une particularité de la langue française. « L’accent circonflexe ne pose pas trop de soucis. Par contre, il arrive fréquemment que les élèves confondent l’accent grave et l’accent aigu », ajoute l’enseignante.
La compétition permettait dans un premier temps de faire ressortir ceux qui allaient se rendre à l’étape suivante. Pause-dîner puis, les demi-finalistes se retrouvaient dans le gymnase. En bout de course, la finale a permis de départager les gagnants. Au terme de la journée sous la responsabilité de l’équipe pilotée par Dorinne Tcheumeleu, tout le monde avait le sourire.
Photo: Des enfants avec leurs parents dans la bibliothèque