Alexia Grousson
Le 14 décembre dernier s’est tenue la septième assemblée générale annuelle d’Épelle-moi Canada (ÉMC) en mode hypride.
L’assemblée a commencé par un mot de la directrice générale, Dorine Tcheumeleu.
« Nous sommes sortis de la pandémie mais les conséquences de cette période continuent de se faire ressentir de différentes façons au sein de notre organisation. Ayant à cœur le bien-être de nos jeunes de même que leurs familles, il était question pour nous de continuer notre démarche d’orienter notre approche vers un esprit de célébration de notre belle langue française afin de reconnecter avec la communauté. Nous voulons continuer de gagner sa confiance après tous les changements qui ont eu lieu dans son environnement. »
Afin de s’adapter aux besoins spécifiques de la communauté, ÉMC a offert toutes ses activités en présentiel, sur Zoom ainsi qu’au campus virtuel immersif de l’organisme.
« Nous continuons d’implémenter un modèle d’apprentissage hybride pour mieux répondre aux différents besoins de nos membres et d’avoir plus d’impact tout en gardant l’aspect ludique. Cela a vraiment été bénéfique. Être flexible nous a permis d’élargir notre espace francophone en touchant plus de personnes et en offrant plus de choix selon le format qui les intéresse », explique Mme Tcheumeleu.
Grâce à cela, ÉMC a vu ses effectifs augmenter : le concours d’épellation a reçu plus de 1200 jeunes, celui du concours littéraire virtuel, plus de 60 et le concours d’écriture Mon héros méconnu a reçu une cinquantaine de textes, ce qui constitue une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente.
Avec le succès de l’atelier Jeune leader et Entrepreneur FRANCO, ÉMC a décidé d’intégrer le symposium ÉMC dans la programmation afin de toucher plus d’enfants et d’adolescents.
Une nouveauté cette année a été la mise en place du club FRANCOFUN grâce au financement de Patrimoine canadien et du gouvernement de l’Ontario.
« Il remplace le club d’épellation et donne un choix d’activités aux élèves pour s’amuser en français tout en apprenant. De nombreuses écoles dans plusieurs régions ont mis en place l’initiative et la différence auprès de leurs élèves est remarquable. En plus d’offrir des formations, nous avons créé des ressources pour faciliter la mise en place de l’activité », relate la directrice générale.
Enfin, ÉMC fut mandaté par le Conseil des ministres de l’éducation du Canada pour former et accompagner virtuellement une soixantaine de moniteurs de langue française en Ontario.
« L’initiative a été un succès. Les moniteurs étaient plus confiants et mieux outillés dans leur rôle grâce aux ressources développées dans le cadre du projet et de l’accompagnement personnalisé fourni. C’est ainsi qu’ÉMC continue à offrir son programme d’accompagnement au Canada et à l’international », ajoute-t-elle.
En ce qui concerne la planification stratégique mise en place en 2019 pour une période de quatre ans, ÉMC a vu ses objectifs atteints à 90 %. Son budget a augmenté et la mise en place d’un manuel de procédures a permis un fonctionnement plus efficace de l’organisme.
« Il y a encore beaucoup à faire, c’est pourquoi notre prochaine planification stratégique nous permettra de définir les prochaines étapes. Cependant, en tenant compte des résultats observés au cours des quatre dernières années, nous sommes confiants et nous avons foi en notre capacité à réussir nos initiatives jeunesse.
« Cette année, nous avons vu des jeunes s’épanouir grâce à la langue française, des parents heureux de voir leurs enfants reprendre goût à l’apprentissage, des partenaires et des commanditaires fiers de pouvoir contribuer au développement de cette jeunesse. Ensemble, nous continuerons de faire rayonner la langue française et le bilinguisme chez les jeunes dans nos communautés », conclut Dorine Tcheumeleu.
Photo : Dorine Tcheumeleu