L’Association des Camerounais du sud-ouest de l’Ontario (ACSOO) présentait un débat virtuel sur le thème « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable » le 5 mars dans le cadre des activités proposées dans la communauté pour souligner la Journée internationale des femmes du 8 mars.

Cette rencontre a débuté par la projection en ligne d’une vidéo sur la lutte pour l’égalité des sexes dans le monde. De quoi faire réfléchir les participants avant d’entamer les débats de la soirée. Puis Robert Powo, chargé des affaires et des communications à l’ACSOO, a souhaité la bienvenue à tous avant de faire jouer les hymnes canadien et camerounais.

La présidente de l’organisme, Roselyne Ngueyap, a prononcé quelques mots, ainsi que Clara Lora, présidente du comité organisateur de cet événement. Elle a mentionné le fait que depuis le début de la pandémie en 2020, la situation de la femme s’est détériorée, étant plus isolée que jamais et victime de plus de violence.

« Nous discuterons aujourd’hui de développement durable au point de vue des changements nécessaires pour atteindre un jour l’égalité hommes-femmes », dit-elle, avant la présentation des panélistes.

Nacima Zerouati, enseignante dans une école Viamonde, a été la première à s’exprimer. Elle a parlé de l’autonomisation des femmes et a insisté sur l’importance de promouvoir des partenariats pour faire avancer l’égalité hommes-femmes et garçons-filles. L’autonomisation économique des femmes et l’égalité des sexes sont essentielles pour bâtir des économies fortes, établir des sociétés plus stables et justes et améliorer la qualité de vie de l’ensemble des femmes, des hommes et des familles, dans toutes les collectivités.

Après la présentation de Mme Zerouati et les questions du public, l’ACSOO a fait la promotion de son concours d’épellation et de calcul Génie en Action qui sera présenté en ligne le 23 avril prochain pour les élèves de la 1re à la 9e année. 

Puis ce fut au tour de Basile Bakumbane, agent de liaison communautaire au Collège Boréal, de parler de la femme et de développement durable, c’est-à-dire « d’un développement qui satisfasse les besoins des générations actuelles sans compromettre l’avenir des générations futures. Les femmes ont un rôle fondamental à jouer dans tous les secteurs de l’économie, mais les inégalités des genres créent des barrières qui ralentissent leurs efforts. De plus, leurs contributions restent mal reconnues et empêchent leur avancement dans le rapport d’égalité hommes-femmes », explique M. Bakumbane.

Cet exposé a mené à une discussion avec le public sur la valorisation de la femme, la façon de valoriser leurs avancées, leurs réussites pour contribuer à promouvoir l’égalité des genres. Les discussions sur les inégalités hommes-femmes sont les plus fréquentes de nos jours; les aspects culturels sont à considérer, etc. Bref, des sujets qui demandent beaucoup de réflexion par leur complexité.

L’activité s’est achevée avec la venue de deux autres panélistes pour discuter du thème principal. Serge Paul, du Conseil scolaire Viamonde, a parlé de l’éducation pour le changement, de l’éducation comme un droit humain pour les femmes et les filles. Pour sa part, Diana Etetaa, membre de la communauté camerounaise de London, s’est exprimée au nom de l’organisme qu’elle représentait.

PHOTO – Basile Bakumbane