Depuis quelques années, l’Union culturelle des Franco-Ontariennes (UCFO) de la région de Windsor organise un souper-bénéfice annuel afin de financer ses activités locales. D’année en année, l’engouement pour cet événement s’est accru comme ont pu le constater les responsables le 29 mars dernier. 

La veille de la rencontre, la vente de billets annonçait déjà un franc succès. « Nous avons déjà une centaine de billets vendus et nous prévoyions que quelques personnes se présenteraient le lendemain soir au Club Alouette », soulignait Carole Gagnon. Dans les faits, quelques dizaines de personnes de plus ont décidé de venir souper, de telle sorte qu’environ 130 soupers ont été servis. 

Si le prix d’entrée permet de couvrir les frais de l’événement, c’est avec l’encan silencieux que l’UCFO va chercher l’argent pour se financer. Cette année, la table des objets mis en vente était impressionnante comme l’indiquait la présidente, Laurette Lapointe : « En 2013, nous avions pu mettre à l’encan à peu près la moitié de ce qu’il y a sur la table aujourd’hui. Nous nous attendons donc à récolter autour de 1200 $ ». 

Le principe de cet encan silencieux est attrayant pour les participants. Au lieu d’inscrire un montant pour acquérir un objet, ils achètent une série de billets pour ensuite les déposer dans un petit sac vis-à-vis l’article convoité. « Ensuite, cela devient un tirage au sort. On pige un billet et la personne qui a le numéro correspondant vient chercher son prix », poursuit-elle. Sur la table, qui faisait pratiquement toute la longueur de la salle de réception du Club Alouette, une variété d’objets impressionnants allant du ballon de basket aux outils en passant par des pièces d’artisanat ou des jouets. « Le plus beau, selon Mme Lapointe, est que tous ces objets sont des dons. Nous faisons donc un profit net avec l’encan silencieux. »

Contribution bénévole aussi que la table de pâtisseries confectionnées par des membres de l’UCFO. Inutile de préciser qu’il n’en restait pas grand-chose à la fin du souper.

L’histoire de l’UCFO remonte à 1936. À l’époque, il s’agissait d’ouvrir aux femmes les programmes de formation offerts par le ministère de l’Agriculture. En 1969, l’Union catholique des fermières de l’Ontario devient l’entité que l’on connaît aujourd’hui. La mission de l’organisme s’est ajustée au fil des ans aux nouvelles réalités d’une société devenue plus urbaine. Cette évolution de la mission est aujourd’hui axée sur l’importance des problèmes sociaux (discrimination, violence conjugale-sexuelle, santé, etc.) qui touchent les Franco-Ontariennes.