La Résidence Richelieu est le seul foyer pour personnes bilingues de 55 ans et plus à Windsor. Une soixantaine de résidents y habitent, dont certains depuis plusieurs années.

L’automne dernier, l’immeuble géré par le Club Richelieu Windsor fêtait son 30e anniversaire de fondation mais, COVID-19 oblige, les activités prévues à cet effet ont été mises sur une tablette jusqu’à ce que les normes de santé publique permettent de se rassembler de nouveau.

Deux de ces initiatives seraient d’installer un jardin communautaire derrière l’édifice et de placer une plaque commémorative à la mémoire de Carmen Labonne, première locataire de La Résidence Richelieu qui est décédée en juillet 2020.

Malgré le stress généré par la pandémie, le moral des locataires est très bon, personne n’ayant été infecté par le virus; les dirigeants et les gérants de La Résidence faisant tout leur possible pour rendre la situation moins pénible.  

Anna et Cy Bulcke sont certes responsables en grande partie de l’ambiance positive qui règne entre les murs de l’immeuble de 51 logements. « Quand je suis arrivée, il y avait beaucoup de défis pour satisfaire la clientèle, explique Mme Bulcke. J’ai pris le temps d’écouter les gens, de leur faire sentir de la confiance pour qu’ils n’aient pas peur de venir nous voir, moi et Cy, au bureau.

« Nous sommes arrivés en septembre dernier, en pleine crise de la COVID-19 et en pleine période des inspections des appartements qui doivent être faites une fois par année. Le Richelieu Michel Gravel nous a aidés avec les réparations mineures dans les appartements pendant trois à quatre mois. Depuis, tout est calme et harmonieux. Les gens se sentent en sécurité et savent que s’ils ont un problème, nous serons toujours là pour les aider. »

Raymond Clavette, trésorier de l’organisme, a lui aussi fait sa part pour améliorer les conditions de vie des résidents.

« Nous avons installé un téléviseur de 65 pouces dans le corridor face au bureau, tout près des ascenseurs, et sur lequel nous passons nos annonces, des rappels sur les normes de sécurité pour la COVID-19 et autres publicités informatives pour les résidents et les visiteurs, raconte M. Clavette.

« Les locataires aiment beaucoup ça puisqu’ils restent informés. La moyenne d’âge dans La Résidence est de 79 ans, mais les personnes de 55 ans et plus sont les bienvenues. »

« Nous avons aussi demandé aux ingénieurs qui ont bâti La Résidence de nous préparer un plan capital, un document qui nous indique quand nous aurons besoin de faire certains travaux. Par exemple, les ascenseurs qu’il faudra remplacer un jour au coût de 200 000 $ par unité. Cette année, nous avons dépensé plus de 9000 $ pour refaire le contrôle électronique de l’un des deux ascenseurs. »

PHOTO – L’immeuble de 51 logements a célébré son 30e anniversaire l’automne dernier.