L’Association socioculturelle burundaise de Windsor-Essex (ASBWE) s’est réunie pour la première fois depuis 2019 pour célébrer le 60e anniversaire de l’indépendance du Burundi et la Fête du Canada le 1er juillet. De nombreux membres des autres groupes multiculturels de la région ainsi que des intervenants des organismes francophones de Windsor se sont joints à la fête au Collège Boréal.

Cette rencontre fut l’occasion pour les Burundais de se rappeler des sacrifices de leur peuple qui ont mené à l’indépendance du Burundi le 1er juillet 1962. « Il s’agissait pour nous d’une opportunité de rencontrer les membres de notre communauté, les autres communautés africaines et les représentants des organismes de la francophonie locale, explique le président de l’Association, Audace Ndayishimiye. Nous avons célébré la victoire de nos ancêtres obtenus dans des conditions très difficiles. »

« Mon discours était articulé principalement du positif, et rappeler à nos compatriotes ce que signifie l’indépendance de notre patrie qui a retrouvé une identité. Auparavant, notre pays n’avait même pas de nom et était géré par un gouvernement Belge. Nous devons réfléchir sur ce que notre peuple a accompli depuis, et comment les Burundais se sont intégrés dans la communauté ici à Windsor, nos succès et notre fierté de vivre ici. »

Les femmes bénévoles de l’ASBWE ont concocté un repas traditionnel burundais et d’autres plats africains pour plaire à tous les palais ce soir-là. Des démonstrations de danses culturelles burundaises ont été interprétées par de jeunes burundais du secondaire et de niveau universitaire, et de la musique plus moderne a suivi pour que les invités puissent danser jusqu’à minuit. 

« Nous sommes très heureux et satisfaits de cet événement, une très belle soirée et un grand succès pour notre comité organisateur. Dans les mois qui viennent, nous envisageons jouer une partie de basketball avec la communauté burundaise de London, et avec les Congolais et les Rwandais de Windsor », conclut M. Ndayishimiye. 

Photos : Tom Sobocan: Josélyne Nikundana et Chantal Mukonkole