Du 24 octobre au 3 novembre 2024, la 20e édition du Festival international du film de Windsor (WIFF) proposera une sélection impressionnante de 200 films, dont 58 en français, faisant de cet événement l’une des plus grandes vitrines de cinéma francophone au Canada.

Olaïsha Francis – IJL Réseau.Presse – Le Rempart

Le Festival international du film de Windsor (WIFF) se tiendra du 24 octobre au 3 novembre prochain, offrant aux cinéphiles une expérience exceptionnelle avec plus de 200 films, dont 58 en français, un nombre record dans le cadre de cet événement et parmi les plus importants au Canada.

Le directeur général et chef programmateur du WIFF, Vincent Georgie, se réjouit de cette programmation qui, selon lui, témoigne de l’engagement croissant du Festival envers la francophonie. « Nous sommes très fiers d’avoir le plus grand nombre de longs métrages – tous festivals cinématographiques confondus – au Canada, y compris le Québec », a-t-il souligné.

Le choix de films francophones reflète également l’importance de la langue dans un pays bilingue comme le Canada. Les films proposés cette année vont de comédies légères à des récits poignants, suscitant à la fois le rire et la réflexion. Parmi les films à découvrir, des œuvres en provenance de France, du Québec et d’ailleurs dans la Francophonie, notamment Jour de chasse, Là d’où l’on vient, Lucy Grizzli Sophie, et la comédie musicale québécoise Nos belles-sœurs, dont le visionnement est parrainé par l’Association des communautés francophones de l’Ontario, régions de Windsor-Essex et Chatham-Kent (ACFO WECK).

Ce dernier film, racontant l’histoire d’une ménagère qui gagne un million de timbres pour acquérir des biens de luxe, est une œuvre phare de cette édition. « Partenaire depuis plus de 10 ans avec le Festival, nous sommes fiers de parrainer Nos belles-sœurs, le samedi 2 novembre à 17 h, qui saura, par sa légèreté, vous faire rire », a déclaré Gisèle Dionne, directrice générale de l’ACFO WECK. Elle souligne aussi l’impact positif du Festival, notamment en apportant une grande visibilité à la communauté francophone locale, permettant à des personnes de se rencontrer et d’échanger dans un cadre festif.

L’ouverture du Festival sera marquée par la projection du film québécois Bergers, réalisé par Sophie Deraspe, qui raconte l’histoire de Mathyas, un jeune homme qui quitte tout pour devenir berger dans les Alpes françaises, à la recherche de tranquillité. Ce long métrage s’inscrit dans une programmation diverse, qui met en avant des récits touchants et des films captivants, adaptés à tous les goûts.

Le Festival ne se limite pas aux films francophones. Des œuvres comme le documentaire Russians at War de la cinéaste russo-canadienne Anastasia Trofimova, projeté les 25 et 26 octobre, illustrent également la richesse et la diversité de la programmation, même si cette œuvre a suscité des controverses, notamment autour de sa présentation au Festival international du film de Toronto (TIFF).

Au fil des années, le WIFF est devenu l’un des plus grands événements promotionnels pour la langue française en Ontario, attirant des centaines de spectateurs, dont de nombreux élèves francophones qui participeront aux projections scolaires. Pour Vincent Georgie, cet engagement est un pilier fondamental du Festival, un événement qui contribue à renforcer la présence et la culture francophones dans la région et au-delà.

Le Festival international du film de Windsor, avec sa programmation impressionnante de films francophones, est un événement clé pour la communauté francophone d’ici et d’ailleurs. Il contribue non seulement à la visibilité de la culture francophone en Ontario, mais aussi à l’échange et à l’enrichissement culturel au sein de la communauté, tout en célébrant l’art du cinéma dans sa diversité.

Rempart (ACFO WECK) : Gisèle Dionne (à gauche) et Carole Papineau de l’ACFO WECK avec Vincent Georgie