Le Centre communautaire francophone Windsor-Essex- Kent (CCFWEK) tiendra son assemblée générale annuelle le mercredi 25 mai et, comme l’an dernier, les membres pourront constater que la situation devient de plus en plus favorable pour le Centre en ce qui a trait à sa pérennité et à son développement. 

C’est d’ailleurs avec une certaine fébrilité que le directeur général Didier Marotte entrevoit la présentation des résultats de l’année 2015. « Nous avons hâte de montrer que l’on a travaillé fort pour assurer la suite des choses notamment en regard des améliorations que nous avons apportées à notre gouvernance et à notre gestion, mais également par rapport à l’augmentation de la participation de la communauté à nos activités. »

Pour l’essentiel, 2015 aura été une année d’apprentissage au cours de laquelle les responsables ont dû composer avec une nouvelle approche de gestion axée sur les priorités et les résultats. « Le changement n’est pas une réalité avec laquelle on compose facilement, mais nous avons appris à faire différemment avec la même équipe restreinte et les résultats démontrent que c’était la voie à suivre », poursuit M. Marotte. 

L’argent, c’est le nerf de la guerre et, en ce sens, les membres peuvent s’attendre à prendre connaissance de résultats financiers positifs encore une fois cette année fondés à la fois sur une gestion plus ciblée, un niveau de participation plus élevée et, également, sur la nouvelle entente avec le Collège Boréal qui fait du CCFWEK un utilisateur payeur. 

« Dans l’entente initiale, nous payions un loyer pour l’ensemble des salles. L’entente de 2014, renouvelée l’an dernier, fait que nous payons seulement pour ce que nous utilisons, a rappelé le directeur général. C’est certain que cela nous a forcés à des ajustements concernant les différentes modalités. De plus, il a fallu s’accoutumer à l’idée que l’on réduisait notre pourcentage d’occupation des locaux dans l’édifice. Cependant, cela nous a permis de ne plus payer pour des espaces utilisés moins fréquemment et, à terme, cela a fait une grande différence au plan budgétaire. » 

La Phase I du processus de repositionnement devrait faire également l’objet d’une présentation alors que le Centre est entré dans la Phase II. En regard d’une possible relocalisation, « il n’y a pas, présentement d’urgence à court terme, mais nous devons prévoir qu’il faudra peut-être envisager ce genre de scénario dans l’avenir, dépendamment des besoins qui se développeront au Collège Boréal. Mais pour l’instant, il n’y a pas d’échéancier à ce sujet ». 

Les membres pourront donc constater que l’horizon s’est considérablement dégagé pour le Centre communautaire dont certaines réalisations, tel le programme des Travailleurs d’école en établissement est maintenant reconnu comme étant le modèle à suivre en Ontario. 

Photo: Didier Marotte