Il y a quelques jours, la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, rendait publics les résultats en regard des taux d’obtention de diplôme des élèves de niveau secondaire. L’objectif était de 85 % et, dans les faits, la province a vu 85,5 % de ses élèves franchir cette étape de leur formation académique en quatre ou cinq ans. Un niveau inégalé à ce jour. 

En consultant les documents complémentaires à l’annonce, il ressort que le Conseil scolaire catholique Providence se situe en tête de peloton. En effet, dans le groupe des élèves qui obtiennent leur diplôme en quatre ans, on atteint 94,8 % et, pour les élèves qui suivent un cheminement de cinq années, 97 %. Sur le plan provincial, le taux de réussite a progressé de 17 % depuis 2004, ce que l’on explique généralement par la stratégie adoptée à cette époque et dont l’objectif, ambitieux, avait le mérite d’être clair : assurer la réussite de tous les élèves. 

Vers 2008, le Csc Providence a fait un pas de plus en déterminant qu’il visait la réussite de chaque élève. Réussite académique bien entendu mais également réussite à titre de membre de la société et d’individu en pleine croissance. Pour y arriver, on a introduit des programmes et des outils qui permettent de suivre le cheminement de chaque élève et, au besoin, de lui fournir les moyens de demeurer motivé en se développant suivant ses forces. 

Sur le plan des écoles, l’introduction des Majeures Haute Spécialisation (MHS) a été d’une importance significative. Ces MHS permettent aux élèves de 11e et 12e années de se concentrer sur un cheminement de carrière compatible avec leurs compétences et leurs intérêts tout en répondant aux exigences du diplôme d’études secondaires de l’Ontario. 

Ainsi, à l’École secondaire catholique E. J. Lajeunesse, les élèves peuvent s’inscrire à l’une ou l’autre des quatre MHS : Hôtellerie et Tourisme, Affaires, Construction et Sports et, à compter de septembre prochain, au Baccalauréat international (BI). Du côté de l’Essor, on offrira aussi le programme de BI cet automne en plus des trois MHS en Arts et Culture, Santé et Bien-Être et Fabrication. 

Du côté de l’École secondaire catholique de Pain Court, ce sont les MHS Santé et Bien-Être et Agriculture que l’on a privilégiées. 

Pour Joseph Picard, directeur général du Csc Providence, ces résultats sont le fruit d’une démarche qui débute tôt. « Nous avons en tête le développement intégral de chacun de nos élèves et c’est pourquoi nous appuyons sur plusieurs éléments pour accompagner les élèves. Depuis plusieurs années, nous étudions plusieurs indicateurs de réussite et, très rarement sur une seule donnée. Par exemple, les résultats des tests de l’OQRE, le taux de d’obtention de diplôme, les résultats des sondages sur le climat social, les notes obtenues et plusieurs autres nous servent dans l’identification de ce qui fonctionne. Au cœur de tout ce processus, il y a l’engagement de l’élève et c’est pourquoi les MHS, le BI, la double reconnaissance de crédit, l’Académie de hockey sont importants. Ils offrent à l’élève un environnement où il peut s’épanouir au plan académique, comme individu, au plan spirituel et au niveau de sa langue tout en améliorant ses capacités à évoluer en société. »

Finalement, en plus de l’engagement de l’élève dans sa propre démarche, M. Picard souligne que l’ensemble de la communauté du Conseil doit également avoir ce souci d’engagement total en vue de la réussite de chaque élève. On dit souvent que l’on juge par rapport aux résultats. En ce sens, il semble que l’approche et les moyens retenus par le Csc Providence soit porteurs de réussite. 

Photo:  Joseph Picard, directeur général du Csc Providence