Quatre candidats s’affrontent pour le poste de conseiller scolaire chez Viamonde

Une lutte des plus intéressantes s’est amorcée il y a quelques semaines pour le poste de conseiller scolaire du Conseil scolaire Viamonde dans le comté de Windsor-Essex. En effet, quatre candidats sont en campagne et espèrent remporter ce siège le 24 octobre.

Emmanuelle Richez

Emmanuelle Richez est professeure agrégée à l’Université de Windsor. Elle fait campagne avec le slogan Une voix forte pour toutes et tous, elle compte œuvrer pour que les enfants aient accès à une instruction en français de qualité.

« Étant moi-même une femme canadienne d’héritage franco-vietnamien, je partage les valeurs d’inclusion et d’ouverture sur le monde qu’arbore Viamonde. Si élue, je serai une voix forte qui vous représentera avec dynamisme et intégrité au sein du Conseil scolaire. »

Dans ses engagements, elle propose de consulter les parents francophones, non-francophones et racisés pour favoriser leur intégration dans le système scolaire et la communauté francophone de Windsor-Essex. Elle veut également tenir des forums de consultation publics pour tenir les parents et autres membres de la communauté au fait des affaires courantes à Viamonde et recueillir leurs opinions et suggestions pour mettre en place un système scolaire qui reflète leurs priorités.

Elle veut assurer aux jeunes un environnement sécuritaire, tant sur le plan physique (réduire l’intimidation) que psychologique (favoriser une bonne hygiène mentale), mettre en place des activités parascolaires pour accroître la rétention des élèves et ainsi aider leur développement social en milieu francophone à l’extérieur des salles de cours. Elle compte également faciliter l’intégration des élèves immigrants et réfugiés dans le milieu scolaire, tout en développant des solutions pour mettre fin au racisme et au sexisme systémiques dans les écoles.

Serge Dignard

Natif d’Ottawa, Serge Dignard a grandi et fait ses études à Sudbury, y compris une maîtrise en histoire et une formation en enseignement. Sur le plan professionnel, il a œuvré aux trois paliers de l’éducation franco-ontarienne : élémentaire, secondaire et postsecondaire (La Laurentienne). Il a travaillé pour le gouvernement provincial à Toronto pendant plus de 20 ans comme analyste principal de politiques et de programmes. Il habite à Windsor depuis sa retraite en 2014.

M. Dignatd a beaucoup oeuvré au sein d’organismes franco-ontariens : président d’un CA de la Société historique du Nouvel Ontario, président de l’ACFO du Grand Sudbury, membre fondateur du Club Richelieu Les Patriotes de Sudbury, secrétaire/trésorier du centre culturel Le Carrefour (Sudbury), administrateur d’un centre de santé communautaire et de la Caisse populaire de North Bay.

« Le rôle d’un conseiller scolaire est d’assurer la saine gestion du Conseil, et j’ai l’intention de m’acquitter de ce mandat correctement. Mon deuxième dossier est de promouvoir et créer un centre de formation des métiers pour la jeunesse, comme des plombiers, des mécaniciens, des électriciens, etc. Dans quelques années, nous serons en pénurie de ressources humaines dans ces métiers spécialisés et je sais que c’est une préoccupation au niveau gouvernemental. Finalement, je pense que nous avons besoin d’un centre de santé communautaire francophone à Windsor et par une résolution du Conseil scolaire, appuyer un groupe qui prioriserait ce dossier à Windsor. »

Badrieh Kojok

Employée du gouvernement fédéral, Badrieh Kojok possède un doctorat en mathématiques. Elle est passionnée d’éducation et, de temps à autre, enseigne au Conseil scolaire Viamonde. Elle est bien connue du milieu de l’éducation et des deux conseils scolaires francophones de Windsor-Essex.

Depuis plusieurs années, Mme Kojok est très engagée comme parent et a notamment été présidente de Parents partenaires en éducation qui a pour mission d’éclairer, accompagner et outiller les parents afin d’optimiser leur parcours de premier éducateur.

Elle est convaincue que son expérience et son engagement avec cet organisme, qui contribue à l’accès aux ressources et aux outils dont les parents ont besoin pour activement accompagner leurs enfants dans le système scolaire francophone en Ontario, font d’elle « une candidate sérieuse » au poste de conseillère scolaire.

« Pour moi, c’est la suite logique après avoir dépensé depuis plus de 10 ans autant d’énergie pour les parents et les enfants dans le milieu scolaire, explique-t-elle. Je veux m’assurer que les enfants aient droit à une éducation de qualité et continuer d’être la voix des parents au sein du Conseil. Les enfants, dans la plupart des cas, n’utilisent le français qu’à l’école. Je veux qu’ils aient plus d’opportunités de s’exprimer en français à l’extérieur des murs de leur établissement scolaire. J’ai souvent eu l’occasion d’organiser des rencontres pour les parents et les élèves en français. C’est très important pour moi! »

Owen Herold

Au moment d’aller sous presse, Le Rempart n’a pas été en mesure de joindre M. Herold.