Alexia Grousson
La Journée mondiale des réfugiés a eu lieu le 20 juin. Pour souligner l’événement, le Comité local en immigration francophone de Windsor-Essex Chatham-Kent, le Réseau en immigration francophone du Centre-Sud-Ouest et le Windsor Essex Local Immigration Partnership ont organisé une célébration, ce jour-là, au Charles Clark Square à Windsor.
« Cette journée a pour but d’honorer et de célébrer la force et le courage de ceux qui sont contraints de fuir leur foyer. Chacun a le droit de chercher la sécurité. En tant que communauté, nous avons la responsabilité de faire preuve d’empathie et de reconnaître la résilience des personnes qui reconstruisent leur vie, explique Yasmine Joheir, agente de liaison communautaire au Conseil scolaire Viamonde. Plus de 30 kiosques ont présenté des renseignements sur les programmes et les services existant dans la région. »
« La journée a débuté par trois allocutions des représentants des organismes organisateurs. Celles-ci traitaient du sort des réfugiés et du thème de cette année : L’espoir loin de chez soi. En effet, chaque réfugié a le droit d’espérer refaire sa vie ici, et ce, malgré tous les obstacles », précise Mme Joheir.
Des prestations de danse ont suivi. Un premier groupe représentant la Chine a effectué la danse de l’épée nommé tai-chi, un second du Moyen-Orient a présenté la dabkeh, une danse folklorique où les danseurs se tiennent les mains et frappent des pieds. Également deux groupes africains, un représentant le Kenya et l’autre le Congo, ont exécuté des danses traditionnelles de leurs pays respectifs.
Grâce aux dons et à la contribution des organismes et des partenaires de l’événement, un barbecue a été offert. Les chapiteaux et les tables ont également été prêtés généreusement pour l’occasion.
« Certains réfugiés présents ont indiqué que cet évènement leur a fait chaud au cœur. Ils se sont rendu compte qu’ils ne sont pas seuls dans leur situation. En plus de faire des rencontres, ils ont trouvé de l’information sur les services offerts dans la région et qui répondent à leurs besoins. Nous sommes une communauté accueillante », a conclu Yasmine Joheir.
Photo: Des danseurs du Moyen-Orient ont effectué la dabkeh