Il fallait voir l’air un peu surpris des adultes en constatant la présence de centaines de jeunes dès l’ouverture des portes des théâtres Chrysler et Capitol à l’occasion de la première matinée du Festival international du film de Windsor (WIFF) le lundi 30 octobre. En effet, près de 400 élèves étaient venus d’un peu partout dans la région pour assister à l’un ou l’autre des films présentés ce matin-là.
Il y a déjà quelques années qu’une collaboration s’est installée entre le WIFF et les écoles de langue française. « Vous aurez l’occasion rare de visionner des films en français qui se rendent rarement jusqu’ici », a mentionné Vincent Georgie, directeur général de l’événement, lors de la projection du film L’Odyssée.
Parmi les cinéphiles, un petit groupe du Centre de formation des adultes accompagné de Tom Sobocan. Pour la plupart d’entre eux, il s’agissait d’une première prise de contact avec le WIFF, un festival organisé et géré par des bénévoles. Avant même d’avoir pu assister à la présentation de 11 h 15, commanditée par le journal Le Rempart, certains prévoyaient déjà revenir au cours de la semaine avec leurs enfants. Tant au Capitol qu’au Chrysler, tout le monde attendait en ligne, dans une ambiance joyeuse, de voir s’ouvrir les portes donnant accès aux salles de projection.
De nouveau cette année, les cinéphiles étaient invités à évaluer sur une échelle de 1 à 5 dans quelle mesure ils avaient apprécié le film. Cette méthode permet notamment de déterminer le choix du public et offre à l’organisation la possibilité d’ajuster le tir, d’une édition à l’autre, vers des thématiques qui rejoignent les spectateurs.
De plus, grâce à l’engagement de très nombreux bénévoles et au professionnalisme des préposés aux deux sites de projection, tout se déroulait de manière impeccable malgré l’affluence à l’entrée et à la sortie des salles.
Le WIFF en était à sa 13e édition et environ le quart des 113 films sélectionnés étaient des œuvres francophones en provenance d’un peu partout dans le monde.
Photo : les élèves des écoles francophones ont pu assister des projections en français.