Ils sont entre 35 et 40 enfants, tous les jours depuis le 3 juillet, à fréquenter le camp d’été du Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent (CCFWEK). S’il n’en tient qu’à Christina Chick et son équipe d’animateurs, ces jeunes vont connaître un été mémorable.

La coordonnatrice qui en est à sa troisième année à ce poste considère que la première semaine d’activités s’est bien déroulée et que les ajustements entre les employés du camp et également avec les enfants augurent bien pour la saison qui se terminera le 25 août prochain. Il faut dire que l’ensemble de l’équipe travaille de concert depuis un bon moment, certains depuis quatre ans. De plus, Mme Chick a un peu modifié la façon d’aborder les activités.

« J’aime bien laisser les enfants exprimer leur créativité lors des activités qui s’y prêtent. C’est pourquoi les séances de dessin par exemple sont un peu moins structurées qu’elles pouvaient l’être auparavant. Il y a un thème général et les enfants l’illustrent, chacun à sa manière ».

Une attention certaine est également portée à l’activité physique. L’horaire de l’après-midi illustre bien cela. Lors de notre passage, pendant qu’une partie du groupe jouait au bingo dans une salle de classe, une quinzaine de jeunes travaillaient sur un projet de collage pendant que, dans le gymnase se déroulait une partie de balle au pied passablement animée.

Au bout d’une période de temps déterminée, on fait la rotation entre les trois plateaux. Cette variété d’activités étalée sur environ 90 minutes permet à tous les enfants d’exercer autant d’habiletés différentes tout en s’amusant. Comme par les années passées, trois activités à l’extérieur de l’école sont planifiées et chaque semaine se déroule sous un thème afin d’orienter les activités.

Quant à l’achalandage, les responsables ne sont pas inquiets puisque, généralement, ils doivent composer avec une liste d’attente. Nombreux sont les parents qui désirent voir leurs enfants fréquenter un camp d’été bilingue.

Photos : les enfants expriment leur créativité.