Pour sa 14e édition, le Festival international du film de Windsor (WIFF) propose de nouveau une programmation riche par le nombre de projections, dont près du quart sont des films francophones, un regard sur le travail des cinéastes d’ici, des premières mondiales et plusieurs occasions de vivre des expériences amusantes pour les cinéphiles.
Come le veut désormais la tradition, le Théâtre Chrysler a été retenu pour le lancement de la programmation. Il aura fallu une trentaine de minutes à Vincent Goergie, directeur général de l’événement, pour faire le tour de l’ensemble des activités de l’édition 2018.
L’annonce en avait été faite il y a quelques semaines mais M. Georgie a tenu à remercier la Ville de Windsor pour son engagement envers le festival et qui comprend notamment des locaux permanents. Dorénavant, les bureaux et sites d’entreposage des équipements et du matériel seront plus fonctionnels.
Entre le 29 octobre et le 4 novembre 2018, les amateurs du septième art pourront choisir parmi un menu de 143 films (longs et courts métrages ainsi que documentaires). Au total, 218 projections permettront à chacun d’avoir l’occasion de voir un film qui l’intéresse particulièrement.
Les œuvres de cinéastes locaux ont leur place au festival et 14 seront présentées. Les films de la francophonie ont une place intéressante dans la programmation avec 26 titres retenus pour l’occasion. Parmi ceux-ci, 1991 (Ricardo Troggi), Ce qui nous lie (Cédric Klapisch), La disparition des lucioles (Sébastien Pilote) et L’Atelier (Laurent Cantet). D’ailleurs, parmi les neuf affiches exposées sur la scène du théâtre lors du lancement de la programmation, sept étaient en français.
Le WIFF a déjà présenté des films en grande première mais offre cette fois-ci une cuvée impressionnante à cet égard. Comme le soulignait Vincent Georgie, « il nous fait vraiment plaisir de présenter ces films, non seulement en première pour le public de Windsor mais également, dans plusieurs cas, des semaines, des mois et parfois même des années avant leur lancement dans leurs pays respectifs ».
Au total, les cinéphiles pourront visionner 26 de ces productions, y compris The Russian Five (Joshua Riehl) qui relate l’histoire de cinq joueurs de hockey russes qui ont fait défection pour venir jouer à Détroit dans les années 1980 et qui ont joué un rôle majeur dans les conquêtes successives de la Coupe Stanley : Sergei Fedorov, Vladimir Konstantinov, Viacheslav Fetisov et, par la suite Vyacheslav Kozlov et Igor Larionov.
Finalement, sept événements marqueront le festival dont Mark Boscariol 48 – Hours Flickfest. M. Boscariol, décédé en juillet dernier, a été le fondateur du WIFF et cette activité se veut un hommage à son travail fondé sur la présentation de films créés et produits dans la région. À noter que trois sites accueilleront des activités du WIFF cet automne: l’École des Arts créatifs ainsi que les théâtres Capitol et Chrysler.
PHOTO: Vincent Georgie, directeur général du WIFF