Retardés pendant plusieurs mois à cause de la pandémie de COVID-19, les travaux de construction du futur site du Carrefour communautaire francophone de Windsor-Essex-Kent ont finalement commencé la dernière semaine de juillet.
Pour ce faire,et pour donner suite à une recommandation du directeur général du Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent (CCFWEK), Didier Marotte, le conseil d’administration de l’organisme a approuvé l’embauche du groupe TCI Titan, une compagnie de construction locale qui a entrepris les travaux de démolition et de nettoyage des lieux en préparation à la construction du Carrefour.
M. Marotte explique que les travaux ont dû être reportés de quatre mois. « De mars à juin, très peu d’avancement a pu être réalisé à cause de la pandémie alors que nous espérions emménager vers la fin juin ou au début de juillet, dit-il. Mais à présent, nous considérons octobre ou novembre comme une période plus réaliste. »
Jusqu’à maintenant, sept locataires dans la phase un du plan de développement du Carrefour communautaire ont confirmé leur désir d’emménager dans les nouveaux locaux pour combler l’espace disponible, soit la partie avant du bâtiment qui compte pour 50 % de la superficie totale. Il s’agit du journal Le Rempart, de l’Entité de planification des services de santé Érié-St. Clair/Sud-Ouest, de l’ACFO WECK, des agents communautaires du Conseil scolaire catholique Providence et le Conseil scolaire Viamonde, le CCFWEK et le Centre d’orientation pour adolescents. Des négociations sont en cours pour la phase deux et l’utilisation du reste du site.
« Le Carrefour sera plus vaste, plus moderne et accessible que l’espace que nous offrions auparavant sur le chemin Walker et nous pourrons accommoder les clients de façon plus professionnelle, ajoute le directeur général.
« De plus, nous pourrons offrir de nouveaux services comme un système centralisé d’affaires (appels, internet, etc.) et autres services selon les besoins des locataires comme des services de comptabilité, de promotion de la programmation commune, etc. Notre but est de trouver des façons de faire mieux et d’être plus efficace pour la clientèle francophone. »
À cause de la pandémie, l’organisme prévoit une ouverture officielle des lieux vers la mi-février 2021. « C’est un gros changement pour nous et pour nos partenaires communautaires, admet M. Marotte. Il s’agit ici de travaux importants et plusieurs rectifications devront être faites avant que l’on puisse recevoir le public. Notre Assemblée générale annuelle qui a été remise en juin dernier pourrait être le premier événement cet automne, lorsque le tout sera terminé et que la situation sanitaire le permettra. »
Une salle de conférences pourra accueillir entre 50 et 60 personnes et une demande de subvention a été faite auprès de Patrimoine canadien pour doter le Carrefour d’une cuisine moderne pouvant offrir des services de traiteur ou répondre aux besoins de certaines rencontres communautaires.
Il y a 33 espaces de stationnement disponibles derrière l’édifice du centre-ville situé au 720, avenue Ouellette pour les colocataires et les visiteurs, ainsi que d’autres stationnements publics autour de l’immeuble.
La vision du conseil d’administration du CCFWEK avec le nouveau Carrefour communautaire est de créer un endroit incontournable pour la francophonie régionale, comme cela a toujours été son objectif depuis le début des années 1990.
« Dans trois ans et demi, lorsque je prendrai ma retraite, mon rêve est que le Carrefour soit l’endroit où les francophones de la région se retrouvent pour toutes sortes d’activités et de services. Un lieu incontournable pour les francophones de toutes origines. Il est temps, avec ce genre de projet, que nous puissions avoir une vie franco-ontarienne, et non une survie franco-ontarienne », conclut M. Marotte.