Il y avait une trentaine de membres et d’invités lors du souper Richelieu du jeudi 11 janvier. Albert Nsabiyumva, président du Club Richelieu Windsor, a souhaité la bienvenue aux membres ainsi qu’à Jean Gabin, directeur du département de psychologie de l’Université de Sherbrooke au Québec. Ce dernier est, à l’heure actuelle, en année sabbatique à l’Université de Windsor pour y perfectionner sa maîtrise de l’anglais.

Le président a également profité de l’occasion pour annoncer officiellement qu’il s’agissait du dernier souper Richelieu dans l’édifice qui a abrité, depuis 26 ans, le Centre communautaire francophone Windsor Essex Chatham-Kent. Les Richelieu savaient déjà que le service de banquets allait fermer ses portes le 31 janvier, mais ne se doutaient pas que le centre communautaire allait déménager ses bureaux sur le chemin Walker en avril prochain.

Pour l’occasion, Didier Marotte et son équipe avaient préparé un repas particulièrement élaboré « afin de terminer les choses avec une certaine prestance ».

Sur une note plus positive, le Club Richelieu a intronisé deux nouveaux membres qui ne pouvaient pas être présents lors du Souper des présidents tenu en décembre. Avec l’arrivée de Gérard Malo et Léon Juvénal Hagingabo intronisés durant la soirée, le Club Richelieu Windsor voit ses effectifs grimper à 68 membres réguliers et le recrutement continue de se faire activement.

Après le souper, Gérard Malo a fait une présentation concernant le Monument de la Francophonie. Il existe différents Monuments de la Francophonie dans la province, mais aucun dans le Sud-Ouest ontarien.

« Pour le moment, nous attendons l’approbation du conseil municipal de Windsor relativement à l’emplacement où sera érigé le monument, a-t-il précisé. Le site sélectionné se trouve à l’extrémité ouest du parc de sculptures monumentales. » Puis, le comité responsable du projet lancera officiellement la campagne de souscription pour en assurer le financement.

Daniel Richard