Alexia Grousson

C’est avec des températures estivales sous un ciel ensoleillé que Windsor a accueilli, pour sa première édition, le Grand salon des carrières maritimes du Canada (GSCMC), les 27 et 28 octobre à la Division de la Réserve navale de Windsor, le NCSM Hunter.

Le Grand salon des carrières maritimes, qui se poursuit jusqu’au 19 novembre dans le Sud-Ouest ontarien a débuté son voyage en Nouvelle-Écosse, a navigué le long de la voie Maritime du Saint-Laurent (Québec) pour se terminer à Windsor.

Cet événement gratuit vise à offrir une occasion de découvrir les organisations maritimes du gouvernement telles que la Marine royale canadienne (MRC), la Garde côtière, Pêches et Océans, la Gendarmerie royale, Transports Canada et d’autres employeurs du secteur maritime. Ce salon permet aussi de s’informer sur les possibilités de carrière dans l’industrie maritime, de participer à des activités à bord et sur terre et d’en apprendre davantage sur la vie en mer et la sécurité offerte par les forces armées.

« Le NCSM Hunter possède un grand espace pour les démonstrations et les expositions, explique le capitaine Simon Joyal. Il y a plusieurs kiosques tenus par des employeurs du secteur maritime et des établissements d’instruction qui distribuent des feuillets explicatifs sur les possibilités de carrière au sein de la marine et les formations existantes dans plusieurs établissements. À savoir, il existe des programmes de financement des études pour des techniques ou des baccalauréats dans la marine, dont les années d’études comptent pour la pension de retraite. »

D’autres kiosques sont des expositions sur le milieu nautique (protection de l’environnement, faune et flore). Leur but était de conscientiser le public aux enjeux affectant la marine, par exemple si quelque chose se produit sur les eaux.

« Il y avait également un simulateur avec un volant, des manettes, un grand écran, offrant plusieurs scénarios possibles. Par exemple : vous êtes les secours en mer et vous répondez à un navire en détresse. Votre mission est de retrouver les personnes tombées à la mer parmi les nombreux débris. Le temps est chronométré. C’est ainsi qu’à chaque étape du GSCMC, il y a un concours entre les différents organismes présents et, pour Windsor, c’est l’équipe de la Garde côtière qui a fait le meilleur temps. Il était possible de faire un tour de zodiac, cette embarcation pneumatique qu’utilisent les sauveteurs en haute mer. C’est un bateau plus gros, avec une coque plus solide et qui va plus vite. Les participants ont eu beaucoup de plaisir.

Enfin, il y avait des souvenirs à rapporter (bouteilles, porte-clés, sacs et cahiers) », ajoute le capitaine Joyal.

« Je dis souvent qu’un navire c’est comme un village. Tous les métiers sont au rendez-vous. Peu importe nos intérêts, il y a un travail pour chacun. Si on aime l’aventure, on peut aller en mer avec la sécurité marine. Si on veut rester sur terre, il a des unités de réserve locales qui ont besoin de techniciens, d’ingénieurs, d’architectes, de plombiers, d’électriciens, de cuisiniers, etc. Il y a une variété de carrières possibles, à temps plein comme à mi-temps. Il y a une pénurie de main-d’œuvre un peu partout au Canada et c’est aussi le cas dans la marine. Nous espérons que le GSCMC aura inspiré des carrières et répondu aux questions des plus curieux.

« Nous avions prévu venir avec le NCSM Glace Bay, mais à cause de la grève des écluses, nous n’avons pas pu traverser le Saint-Laurent. Cela nous a forcés à repenser le format du salon. C’était beau de voir l’entraide entre les partenaires locaux et les différents organismes. Être là et collaborer tous ensemble. Nous avons définitivement une belle camaraderie », conclut-il.

Photo (Simon Gonsalves) : Le kiosque de la Marine royale canadienne