Récemment, le gouvernement de l’Ontario par le biais du ministère de la Formation et des Collèges et Universités demandait aux institutions postsecondaires de la province de mettre en place leur planification quinquennale en mettant en valeur ce qui les distingue l’une de l’autre. Dans le cadre de cette requête, le Collège Boréal à Windsor mène présentement une consultation en ligne auprès de ses étudiants, des enseignants et de l’ensemble de la communauté.
Pour Guillaume Teasdale, coordonnateur des programmes postsecondaires et de la formation continue au Collège Boréal à Windsor, il importe vraiment d’exprimer les attentes en regard de la place du Collège dans la communauté dans les prochaines années.
« Il existe des besoins auxquels le Collège peut répondre avec ses programmes existants ou, au besoin, en mettant en place de nouveaux programmes, dit-il. C’est pourquoi il est important que les gens complètent le sondage et laissent savoir leurs attentes. »
Le Collège a mis en ligne le questionnaire du sondage (https://www.surveymonkey.com/s/RDS2QMT). En tout, cinq questions dont quatre à développement. Parmi celles-ci, la première porte sur la vision du Collège d’ici 2020. La seconde interroge sur les défis à relever au cours des cinq prochaines années. Puis, il est question des dossiers prioritaires et, finalement, on invite à émettre des commentaires et des suggestions.
« Je vous invite à remplir ce questionnaire et à demander une présence plus importante du Collège Boréal dans la région de Windsor. Je vous invite aussi à informer vos collègues concernant ce questionnaire. Il s’agit d’une belle opportunité de faire entendre notre voix », rappelle M. Teasdale.
Depuis son ouverture à Windsor, le Collège Boréal a tranquillement fait son nid dans la communauté. En faisant l’acquisition de l’édifice de Place Concorde, il a confirmé son intention de développer ses services dans le Sud-Ouest. Le Collège dispose également d’installations au centre-ville, où se retrouvent plusieurs nouveaux arrivants qui viennent y acquérir, entre autres des compétences linguistiques. Pour Frédéric Boulanger, chef des opérations à Windsor, les installations actuelles pourraient permettre un achalandage beaucoup plus important, et ce, malgré que le site de Windsor ait atteint ses cibles année après année.
Dans les années à venir, les gestionnaires de Windsor devront faire en sorte que les diplômés du secondaire s’intéressent aux programmes offerts par le Collège Boréal au lieu de se diriger automatiquement vers une formation collégiale dispensée seulement en anglais. C’était d’ailleurs l’esprit d’une entente signée l’an dernier entre Boréal et le Collège St. Clair grâce à laquelle les étudiants pouvaient obtenir un diplôme émis par les deux institutions.