Le Carrefour de la francophonie de l’école secondaire l’Essor laissait échapper des effluves qui mettaient l’eau à la bouche en entrant dans l’édifice. En effet, le mercredi 8 mars, c’était le retour de la désormais traditionnelle soirée des Bols vides.
Pour l’édition 2017, environ 16 soupes différentes étaient offertes aux amateurs et, malgré cette variété impressionnante d’ingrédients et d’épices, ça sentait la cuisine maison dans l’école.
Le concept est simple. Pour un prix minime, les amateurs de soupe peuvent déguster autant de mixtures que désiré. Si certains s’en tiennent à une ou deux recettes différentes, la plupart font plusieurs allers et retours entre leur table et les mijoteuses qui gardent soupes et potages au chaud.
Le fait que la soirée se tienne durant le carême fait également partie de l’idée générale derrière la tenue de l’événement. Cette période de 40 jours rappelle aux catholiques les vertus de la simplicité, pas nécessairement celles de la privation de nos jours. C’est pourquoi, outre la soupe, les convives ont accès à des petits pains. Malgré cette frugalité, le repas est vivifiant et satisfaisant et, récompense, des pâtisseries complètent le repas.
Pour le Club Richelieu Windsor, la soirée des Bols vides fait également partie de la programmation de rencontres depuis quelques années. Il s’agit d’une occasion pour les membres de se retrouver dans un cadre différent de celui des soupers habituels. Il n’y a pas de véritable protocole pour les membres du Club qui se retrouvent souvent dispersés un peu partout parmi les convives.
La soirée est également l’occasion d’amasser des fonds pour la Congrégation des Soeurs de Sainte-Marie de Namur fondée en 1819 et très active dans les activités missionnaires depuis 1863 alors que quatre religieuses traversaient l’océan pour venir travailler aux États-Unis. On les retrouve aujourd’hui en Belgique, en Afrique, aux États-Unis, au Canada et en Amérique latine.