Le 9 septembre dernier, le Club Richelieu Windsor lançait ses activités pour la nouvelle saison et, pour l’occasion, a renoué avec la tradition de reconnaître la contribution des membres qui ont participé à la vie de l’organisation. Parmi ceux-ci, Donald Lassaline qui avait été invité à s’adresser à la soixantaine de membres présents après avoir vu son engagement d’un quart de siècle souligné.
« Je dois avouer que j’ai longtemps été un membre Richelieu peu actif. À cette époque, différentes activités et obligations faisaient en sorte que je n’avais pas vraiment le temps de m’engager, mentionnait d’entrée M. Lassaline, tout en déposant une boîte mystérieuse sur la table derrière lui. Lorsque je suis devenu président du Club en 2003, nous avions 26 membres » et le mandat était de procéder à un recrutement pour augmenter le membership.
M. Lassaline et son équipe se sont donc mis à l’ouvrage et, un an plus tard, le nombre de membres avait doublé, ce qui devait valoir le Prix du Président du Richelieu international au groupe de Windsor. Le recrutement s’est poursuivi et, de nouveau, pour une deuxième année consécutive, le Richelieu Windsor se voit remettre le Prix du Président. « Ils n’avaient jamais vu ça », poursuit M. Lassaline et, lorsqu’un an plus tard le membership a atteint le cap des 100 membres, « ils ont commencé à se poser des questions au Richelieu international. Cent membres, ça ne se peut pas », rappelle-t-il, avec un grand sourire aux lèvres. Cette même année, le Club a encore reçu le Prix du Président.
« Ce qui importe, c’est ce que le Club Richelieu a fait pour moi, a précisé l’ancien président. Tout au long de ces soirées passées à faire du recrutement, souvent autour d’une bouteille de vin, j’ai rencontré des gens que je connaissais déjà mais un peu de loin. Au fil du temps, ces personnes sont devenues des amis et je dis bien des amis, pas juste des connaissances. Et cela a contribué à faire de moi un meilleur membre Richelieu et aussi, une meilleure personne. Dans la vie, plus on donne, plus on reçoit ».
En conclusion, M. Lassaline a invité les Richelieu présents à ne pas hésiter à recruter de nouveaux membres, surtout dans un contexte où l’on voit plusieurs organisations fermer leurs portes faute de relève.
Photo: Donald Lassaline