Le 19 mars 1993 le Canada a proclamé la journée du 20 novembre comme étant la Journée nationale de l’enfant. Vingt-deux ans plus tard, à Windsor, on a souligné cette journée spéciale créée afin de commémorer deux événements historiques concernant les enfants : l’adoption par les Nations Unies de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959 et de la Convention relative aux droits de l’enfant en 1989.
Cette année, pour la première fois, le Centre aquatique international avait lancé une invitation à toutes les familles à venir s’amuser dans la section Adventure Bay.
L’invitation n’est pas tombée dans l’oreille de sourds puisque les différents conseils scolaires avaient largement distribué des feuillets d’information sur cette journée particulière. En fait, moins d’une demie heure après l’ouverture des portes, une centaine d’enfants pataugeaient allègrement dans les différents jeux aquatiques : glissades, jets d’eau, pataugeuses, piscine, etc.
Au même moment, dans le hall d’entrée, une longue file d’attente était formée devant les comptoirs d’admission. Pour l’occasion, les organisateurs avaient retenu la thématique du mieux-être et du bien-être des enfants. Une quinzaine de kiosques d’information avaient été montés et les parents pouvaient discuter avec les intervenants de sujets aussi variés que l’alimentation, l’exercice physique et l’aide aux devoirs. Une caserne avait même dépêché un camion et quelques pompiers sur le site et, avant ou après la baignade, les jeunes pouvaient visiter le camion et se faire photographier à bord de la cabine.
Les enfants canadiens sont parmi les privilégiés sur la planète car la majorité d’entre eux bénéficient d’un environnement familial, scolaire et social stimulant et sécuritaire. Ce n’est pas le cas partout.
Selon Unicef Canada, à l’échelle mondiale, 15 % des enfants effectuent un travail dans lequel ils sont exploités et privés du droit à recevoir une formation scolaire; 11 % des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans, ce qui compromet leurs droits à la santé et à l’éducation entre autres. C’est sans parler du phénomène des enfants-soldats. D’ailleurs, le 26 novembre, au Centre aquatique, Emmanuel Jal, lui-même ancien enfant-soldat et aujourd’hui activiste, animera une soirée intitulée We Want Peace (Nous voulons la paix).
Photo: Des centaines d’enfants ont profité d’une journée dans l’eau.