Le matin du mercredi 4 juillet, dans le gymnase de l’école Sainte-Thérèse, une trentaine d’enfants inscrits sont arrivés pour la deuxième journée du camp estival offert par le Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent (CCFWEK).

Pour ceux qui étaient là l’an dernier, il s’agissait de s’adapter à un nouvel environnement puisque le camp a été déménagé à cet endroit en raison de travaux de construction à l’école Georges-P.-Vanier. Pour les nouveaux, l’adaptation à faire est totale et ce n’est pas sans raison que la première semaine d’activités propose une entrée progressive incluant une journée de bienvenue, des bracelets d’amitié, une activité spa et détente et, pour conclure la première semaine, une activité intitulée Raconte-moi une histoire.

Le camp peut accueillir jusqu’à 40 enfants par jour et l’achalandage fluctue suivant les activités de la famille. Pour Anne-Marie Kaczmarczyk, coordinatrice du camp, le nouveau site est intéressant. Le camp d’été dispose de la moitié du gymnase et a accès aux aires extérieures. Pour les parents, c’est simple d’y laisser les enfants puisque l’entrée se fait par la zone Kiss & Go.

Pour animer le tout, l’équipe compte huit personnes,dont deux garçons. « Nous aimons avoir une certaine mixité dans l’équipe en ayant également des garçons comme moniteurs. Ils jouent d’abord le rôle de modèles pour les garçons qui participent au camp, mais ils sont généralement plus en mesure d’intervenir auprès des jeunes garçons si le besoin se présente », indique Valerie Hodgins du CCFWEK. De nouveau cette année, les animateurs retenus pour la période du camp prévoient continuer leur carrière dans des domaines liés aux enfants et sont donc dans une démarche de formation à cet égard.

Depuis plus de 20 ans, le CCFWEK offre ce camp. Pour l’été 2018, la majorité des enfants proviennent des écoles francophones ou encore d’écoles qui offrent un programme d’immersion en langue française.

« Nous apprécions beaucoup ce partenariat avec le Conseil scolaire catholique Providence qui nous donne accès aux espaces dont nous avons besoin. Ce serait beaucoup plus difficile sans cette collaboration », conclut Valerie Hodgins.

 

PHOTO: Les enfants profitent de l’ensemble des jouets disponible.