« Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver… », chante Gilles Vigneault. Pour une deuxième année consécutive, la grande région desservie par Le Rempart a droit à une saison blanche digne de ce nom. Celle de l’an dernier avait été caractérisée par de bonnes chutes de neige et, surtout, par de grands froids au point où les Grands Lacs avaient été recouverts de glace dans une proportion de 90 %. Cette année, malgré la récente vague de température largement sous les normales saisonnières, c’est principalement la chute d’un pied de neige qui a frappé les esprits. Pour la première fois depuis des lustres, la majorité des services (écoles, bureaux de poste, etc.) ont dû fermer leurs portes en raison de la température.

Au-delà des séances de pelletage, des rues mal dégagées et glacées, cette tempête a non seulement paré la région d’un blanc manteau mais a donné l’occasion à tout un chacun de sortir pour profiter de plaisirs tout simples, pas chers et bons pour le moral. Entre amis ou en famille, la région offre plusieurs possibilités pour profiter des joies de l’hiver. Par exemple, à Puce, une petite colline permet de belles glissades. En pleine ville de Windsor et de Tecumseh, il y en a au moins trois dont une, tout près de l’école l’Essor, rue St. Gregory, qui porte le nom de « Suicide Hill » pour illustrer l’angle de sa pente. 

Pour les amateurs de motoneige, les rivières gelées permettent de longues randonnées dans un environnement sécuritaire où les sportifs passent de la campagne à la ville pratiquement sans transition. Cette année, les champs enneigés offrent également de belles possibilités aux motoneigistes. Ces mêmes rivières et plusieurs petits plans d’eau se révèlent des lieux très attirants pour les amateurs de pêche blanche. Plusieurs patinoires à ciel ouvert sont à la disposition des amateurs de patinage ou de hockey. Et, pour ceux qui préfèrent des activités moins animées, plusieurs sentiers pédestres sont accessibles même en hiver. 

Donc, aucune raison de demeurer à l’intérieur à maugréer contre les changements climatiques ou à vouer aux gémonies les météorologues qui persistent, soir après soir, à livrer des prévisions qui se traduisent par des records de froid et de jours sous les normales saisonnières.