Alors que la dernière Assemblée générale annuelle de l’Entité de planification des services de santé en français Érié/St. Clair (Entité 1) avait permis aux participants de prendre connaissance du plan stratégique de l’organisme, cette année, il a été question des actions posées et des cibles visées pour la suite des choses. Une soixantaine de personnes s’étaient déplacées pour assister à la rencontre.

Cette année, l’Entité 1 a publié son rapport sur l’état des services de santé en français sur son territoire, à partir duquel elle a commandé une étude touchant plus particulièrement les aînés afin de pouvoir identifier et répondre plus adéquatement à leurs besoins. Ce sera la priorité pour les mois à venir. 

Dans son message, le président a rappelé un fait important : « La notion d’offre active sera au cœur de nos préoccupations pendant la prochaine année mais, sans la demande active, nous n’aurons pas de succès. Il faut que tout un chacun demande des services de santé en français ». 

M. Parent, qui ne pouvait assister à l’assemblée, avait laissé savoir que, conformément aux engagements présentés dans le plan stratégique, une bonne part de travail a été consacrée à créer des maillages avec d’autres organismes de santé au cours de la dernière année. 

Pour Jacques Kenny, directeur général de l’organisme, la démarche clé de la prochaine année sera la diffusion du message de demande active auprès des aînés. « Il faudra d’abord déterminer où ils se situent tant sur le territoire que dans le réseau des services de santé, dit-il. Pour y arriver, nous en rencontrerons un certain nombre pour nous aider à développer une carte des fournisseurs de services de santé en français et leur localisation. Nous pourrons ainsi mieux informer nos aînés. »

Le rapport annuel fait également état de l’ouverture récente, à Pain Court, de la Clinique communautaire de santé en français où les résidents peuvent compter sur les services de Renée Moison, infirmière praticienne bilingue. Il s’agit d’un investissement récurrent de 84 000 $.

En fin de présentation, M. Kenny a souligné la collaboration active des RLISS qui assurent le financement de l’Entité 1 sans oublier le travail des coordonnatrices des services en français pour leur appui sans faille.

Sur le plan financier, sans surprise, l’Entité 1 a présenté un état des résultats équilibré. L’organisme est doté d’un budget de 469 555 $. La publication du Rapport de recherche fondé sur le sondage mené il y a deux ans a fait bondir le budget des communications de 47 816 $ à 107 997 $. L’autre poste important au chapitre des dépenses est celui de la rémunération des employés qui s’élève à 224 149 $.

Photo : Yvan Poulin, Jacques Kenny, Paul Lachance et Frédéric Boulanger