Alexia Grousson

Le championnat national de l’organisme Épelle-moi Canada (ÉMC), qui s’est tenu le dimanche 19 mai à Richmond Hill, est un concours où les participants – des élèves des cycles primaire, moyen et intermédiaire – s’affrontent en épelant des mots qu’ils ont étudiés à l’avance. Ce concours est bien plus qu’une simple compétition de langue, il a pour objectif principal la mise en valeur de l’orthographe et l’enrichissement du vocabulaire des jeunes francophones et francophiles de tout le Canada.

Après des sélections locales et des éliminations régionales, les finalistes se sont affrontés une ultime fois lors de la finale tant attendue. Dans la salle principale, les candidats de chaque cycle se sont succédé tandis qu’une autre salle accueillait les familles et les candidats des autres cycles pour suivre le championnat en direct et s’occuper avec des activités telles que le scrabble, le coloriage, des ateliers technologiques et linguistiques, etc.

« Chaque cycle est rentré sous les acclamations du jury et des participants. Ces élèves représentent leur région et c’est important de souligner leur réussite. Nous avons ensuite présenté le jury et le règlement du concours. Nous avons fait une première ronde sans élimination, pour pallier le stress des élèves face au micro, à la scène et à l’auditoire. Puis dès la seconde ronde, les éliminations ont commencé », explique Édith Taki, coordonatrice pour le Centre-Sud-Ouest d’ÉMC.

Pour se préparer, les concurrents avaient reçu 400 nouveaux mots ainsi que leurs définitions pour élargir leur vocabulaire et s’étaient entraînés assidûment avec l’aide de leurs parents, enseignants ou camarades de classe.

Lors du concours, les mots étaient prononcés à haute voix par un membre du jury et les participants devaient les épeler correctement. S’ils réussissent, ils se qualifient pour la ronde suivante; s’ils échouent, ils sont éliminés et le mot est donné au candidat suivant.

En cas de deux rondes sans élimination, le jury introduisait des mots mystères, des mots courants que les élèves auraient pu rencontrer dans leurs lectures mais qu’ils n’avaient jamais eu l’occasion d’étudier au préalable.

« Cette année encore, les candidats étaient très forts, et dans tous les cycles nous avons dû passer aux mots mystères pour les départager. C’est un moment très intéressant car ils doivent mettre en application les compétences qu’ils ont acquises à l’école pour déchiffrer et séparer un mot en plusieurs syllabes », poursuit Mme Taki.

La finale s’est déroulée jusqu’au classement des cinq premiers finalistes. Puis, la cérémonie de remise des prix a eu lieu, suivie d’un repas avec tous les participants au restaurant de l’hôtel.

« Ce championnat est une véritable célébration de la francophonie où les jeunes participent à une expérience mémorable et enrichissante. Par le biais de ce concours, ils apprennent le français tout en s’amusant. Il faut continuer à leur enseigner la valeur et la richesse de cette langue, afin qu’ils la pratiquent au quotidien et qu’ils en soient fiers », conclut Édith Taki.

Tous les participants ont remporté des médailles et des sacs-cadeaux. Les candidats classés quatrième ou cinquième ont remporté une médaille gravée avec d’autres cadeaux. Enfin, les trois premières places se sont vu attribuer un trophée et un chèque dont les montants variaient entre 750 $ et 1200 $.

Les gagnants :

Cycle primaire

1re place : Lydia Weydert, école Sainte-Trinité (Ontario)

2e place : Fresnel Kouokam, école Marie-Tanguay (Ontario)

3e place : Noémie Anciaux, école La Source (Ontario)

Cycle moyen

1re place : Charles Allen, école Mer et Monde (Nouvelle-Écosse)

2e place : Abisha Sebamalaimuthub, école Jean-Grou (Québec)

3e place : Massilya Belgaid, école Saint-Paul (Québec)

Cycle intermédiaire

1re place : Pierre -Olivier Bazinet, École secondaire Gisèle-Lalonde (Ontario)

2e place : Younes Abbad, École secondaire La Dauversière (Québec)

3e place : Mohamed A.B.O, École secondaire Félix-Leclerc (Québec)

Photo (ÉMC) : Les finalistes, les organisateurs et les commanditaires