La cérémonie du jour du Souvenir est un exercice de mémoire partout au pays depuis 1931. Chaque année, à la 11e heure du 11e jour du 11e mois, les Canadiens se rassemblent dans les parcs commémoratifs, les centres communautaires, sur les lieux de travail, dans les écoles et les maisons pour rendre hommage à tous ceux qui sont morts au combat.

Ensemble, ils prennent un temps d’arrêt et observent un moment de silence pour se rappeler les sacrifices de ceux qui sont tombés au service de leur pays et saluer le courage de ceux qui sont en service actif.

Mais en 2020, ces cérémonies commémoratives sont bien différentes des années précédentes. Les contraintes sanitaires liées à la pandémie ont entraîné partout au pays la planification de cérémonies beaucoup plus petites, voire leur annulation pure et simple.

D’autres rassemblements sont remplacés dans certaines communautés par des cérémonies virtuelles. Pour la toute première fois, les gens étaient priés de ne pas assister aux cérémonies en personne.

C’était le cas à Windsor où une petite cérémonie avec quelques vétérans et dignitaires était diffusée en direct sur les médias sociaux de la municipalité.

Pour l’occasion, le maire de Windsor, Drew Dilkens, a lu un poème qu’il a composé en hommage aux vétérans, leurs familles et la communauté. Ce texte intitulé Scars of War (Cicatrices de guerre) est disponible sur le site mayordrewdilkens.ca.

« La pandémie de COVID-19 a certainement changé le visage du jour du Souvenir, mentionne le député provincial Percy Hatfield, l’un des dignitaires à la cérémonie, mais nous sommes tout de même ici. Nous nous rassemblons toujours pour honorer la mémoire de nos vétérans et leurs familles. »

Ce rassemblement annuel au cénotaphe du monument commémoratif de guerre du comté d’Essex devant l’hôtel de ville attire en moyenne 1000 personnes de tous les âges. Mais cette fois-ci, les organisateurs avaient demandé au public en général de ne pas se présenter au cénotaphe en respect des mesures sanitaires mises en place pour la pandémie.

L’événement était limité aux représentants des Forces armées canadiennes, aux membres du Comité commémoratif des anciens combattants, aux politiciens et membres d’une courte liste de médias.