L’édition 2018 du Mois de l’histoire des Noirs (MHN) a été l’occasion de rencontres dans les communautés culturelles. Comme le thème s’étend sur 28 jours, il y a du temps pour faire connaître la contribution des Noirs à l’évolution de nos sociétés ou encore de nos villes ou voisinages immédiats.
Pour sa part, l’Organisation des communautés africaines de Windsor (OCAW) a tenu un événement rassembleur : un gala qui souligne le MHN, un rendez-vous annuel présenté dans la salle communautaire du WFCU Center. Sur place, le président de l’organisme, Claude Saïzonou, accueille pratiquement tous ceux qui franchissent la porte, prenant quelques instants pour échanger avec chacun.
La rencontre se déroulait sous le thème Construire un héritage solide grâce à une participation communautaire significative.
L’OCAW, qui compte 147 membres, est une organisation caritative qui fait la promotion de l’unité et de la solidarité des Africains dans la région, supporte les nouveaux arrivants, les réfugiés et les personnes déplacées qui arrivent dans le secteur, fait de la représentation auprès des gouvernements et se tient en contact avec d’autres organisations similaires au pays.
Le programme de la soirée était relativement chargé et le tout s’est mis en branle avec l’interprétation de l’hymne national canadien par le Jazz Band de l’école l’Essor, suivi par celui de l’Union africaine.
Après une brève présentation de l’origine et de la signification de cette période consacrée à l’histoire des Noirs, M. Saïzonou s’est adressé aux invités en français et en anglais.
« En célébrant ensemble le Mois de l’histoire des Noirs, j’aimerais vous rappeler que l’esprit d’engagement désintéressé pour le bien commun se traduit par le don de temps, de ressources et dans certains cas en faisant des sacrifices afin que le plus grand nombre puisse en profiter. »
Il a donné en exemple certains grands Africains tel Nelson Mandela et plusieurs autres qui ont fait une différence dans l’histoire. « Prenons le temps de réfléchir à leurs contributions, ajoute-t-il. Nous sommes tous engagés et ceci profite à toute notre communauté, particulièrement à la jeunesse qui représente notre avenir. »
Le discours du président a été suivi de la présentation d’un poème intitulé Afrique mon Afrique de David Diop et interprété par Ruddy Mbuyi Mukendi, Marie Ludnnyt Sanon Pierre et Mariette Kalinga du Collège Boréal.
Après le souper, la soirée s’est poursuivie par la remise de plaques de reconnaissance pour certains membres de la communauté et des prestations artistiques.
PHOTO: Quelque 200 personnes étaient présentes.