Le lundi 2 décembre, les conseillers et les membres de la direction du Conseil scolaire catholique Providence (CSCP) se rencontraient pour la soirée d’organisation. Au cours de cette rencontre, les conseillers ont élu leurs président et vice-président pour la prochaine année.

Sans surprise, Didier Marotte a été reconduit à la tête du Conseil sans opposition. Il a profité de son élection pour adresser quelques mots aux conseillers mais également aux cadres et aux invités présents. Il a remercié chaleureusement tous les membres du Conseil de leur engagement et pour le travail accompli en 2012-2013. « La dernière année a été très fructueuse pour notre Conseil et je vous en remercie tous. Nous avons travaillé comme une équipe et nous avons obtenu les résultats escomptés », a déclaré le président du CSCP.

Puis, il a enchaîné en soulignant que la prochaine année devrait être consacrée à poursuivre sur la lancée actuelle, notamment en raison de certains défis bien précis. Le premier se rapporte à l’intention annoncée du ministère de l’Éducation de prioriser les projets faits en partenariats entre des conseils scolaires. « Cela peut-être un conseil francophone et un conseil anglophone ou encore un conseil catholique comme le nôtre et un conseil public, poursuit M. Marotte. Cette approche ne va pas du tout dans l’intérêt d’un Conseil comme le nôtre. La mission et l’approche entre des conseils à vocation différentes va se traduire par des accommodements qui vont aller contre l’intérêt de l’un ou l’autre des partenaires. Par exemple, entre deux conseils de langue différente, inévitablement, dans la cour d’école les élèves vont se parler beaucoup plus en anglais qu’en français et donc, on risque d’assister à une détérioration de la présence du français. »

Selon lui, la situation ne se présente pas dans la région à ce moment-ci mais est très possible ailleurs en province. C’est pourquoi l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques s’est positionnée contre cette approche.

Les négociations pour le renouvellement des contrats de travail approchent à grands pas et « le périmètre de négociations n’est pas encore défini, selon M. Marotte. Nous sommes privilégiés d’avoir d’excellentes relations avec les différentes unités syndicales qui regroupent nos employés. Il est possible d’avoir des discussions franches et honnêtes qui mènent à des résultats intéressants pour toutes les parties. »

Finalement, le troisième défi est lié aux résultats obtenus aux tests provinciaux par les élèves du Conseil. « Nous devons maintenir ce niveau d’excellence et de croissance et nous devons le faire de manière créative et proactive », a indiqué M. Marotte.

Selon le président, il en va non seulement du développement continu en français et en numératie des élèves mais, également du statut du Conseil auprès du ministère de l’Éducation. « Nos excellents résultats nous placent en position privilégiée pour être sélectionnés pour des projets pilotes. De plus, notre performance nous amène des enveloppes spéciales et nous permet de conserver nos programmes ».

Photo : La chorale de Sainte-Marguerite-d’Youville a assuré la partie musicale de la messe qui a précédé la soirée d’organisation.