Quelques semaines après avoir officiellement lancé le Plan stratégique 2015-2020, Pierre Riopel, président du Collège Boréal, est venu présenter les orientations stratégiques de l’établissement d’enseignement postsecondaire. Une douzaine de représentants de différents organismes de la région étaient sur place pour échanger avec celui qui tient les rênes du collège depuis plus d’un an. 

« Ce que je viens vous présenter cet après-midi, c’est résultat d’un travail réparti sur 18 mois et que je vais vous résumer en huit minutes, indique M. Riopel. Nous avons en quelque sorte pris de l’altitude pour avoir un point de vue global, un peu comme si nous étions postés à 20 000 pieds dans les airs pour examiner ce qui se passe au sol. »

Pour y arriver, le Collège s’est livré à un exercice de consultation à l’échelle provinciale qui a été lancé en novembre 2013. Au total, 29 rencontres de consultations ont donné l’occasion à plus de 300 personnes de faire part de leur perspective sur l’avenir du collège et sur le futur de l’enseignement en français postsecondaire. 

Maintenant que les quatre axes prioritaires ont été identifiés, les prochaines étapes seront l’occasion de définir les objectifs, plus précisément les démarches à suivre pour y arriver et les résultats attendus. « Depuis le début, nous avons voulu que le plan tienne sur une simple feuille de papier, poursuit M. Riopel. Nous avons tous connu l’époque où les plans stratégiques avaient un pouce et demi d’épaisseur et finissaient sur une tablette. Nous voulons que tout le monde puisse le regarder, surtout notre personnel, de telle sorte que chacun puisse voir de quelle façon son travail contribue à l’atteinte des quatre objectifs : l’accès, la flexibilité, la qualité et la visibilité. »

La présentation a été suivie d’une période d’échange au cours de laquelle M. Riopel a indiqué que le Collège avait toute la flexibilité requise pour créer des partenariats avec les communautés, d’autres collèges et même des universités. « Si nous pouvons trouver un arrangement gagnant-gagnant et qui profite aux étudiants francophones, c’est certain que nous allons embarquer », a conclu le président du Collège Boréal. De telles ententes existent déjà en Ontario.

Photo: Une douzaine de personnes ont participé à la rencontre d’information.