Richard Caumartin
Le Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent (CCFWEK) a choisi l’art pour célébrer la fête des Mères cette année. Le 9 mai au soir, une douzaine de femmes ont participé à un atelier de peinture animé par Caroline Nelson-Kahelin, enseignante à l’école Saint-Edmond, dans une ambiance détendue au Carrefour communautaire de Windsor-Essex.
Mme Nelson-Kahelin a dirigé l’atelier de peinture touche par touche pour permettre aux participantes de passer une soirée agréable, sans stress ni les enfants, et réaliser un tableau représentant une nuit étoilée. Les papas s’occupaient des enfants à la maison et les mamans se permettaient une activité conviviale et amusante. Une opportunité de rencontrer d’autres mères et de socialiser lors d’un goûter après l’atelier.
« Cette initiative était ouverte à toute la communauté mais nous avions plusieurs clientes de nos travailleurs en établissement dans les écoles (TÉÉ) francophones de la région. Nous aimons que les gens se rencontrent ici et visitent le Carrefour communautaire. Ce sont des occasions de partage interculturelles ou multiculturelles. Ce qu’elles partagent est le français, parfois elles ne le parlent pas toujours très bien, on passe par d’autres langues, et c’est pour cela que l’on a les TÉÉ avec nous pour traduire, explique Marine Lefèvre, gestionnaire des programmes au CCFWEK.
« Ce sont des occasions de se réunir parce qu’il est possible de le faire ici. On le voit par exemple avec nos cours de couture, tu as 12 personnes qui viennent le jeudi soir, les gens se mélangent de plus en plus et des groupes se forment, des amitiés se tissent. »
Le Carrefour communautaire multiplie les occasions de rassemblement pour la communauté francophone de la région. Parmi les prochaines activités annoncées : une seconde session du cours de couture De fil en aiguille, et le camp d’été bilingue 2025, qui se tiendra du 2 juillet au 22 août à l’école Saint-Edmond. Pour en savoir plus, le public est invité à communiquer avec le CCFWEK au 519 948-5545.
Photo : Les participantes suivent les instructions de l’enseignante. (Crédit : Richard Caumartin)
