Le Forum national des jeunes ambassadeurs (FNJA) posait ses valises en Ontario, et plus particulièrement à Toronto, pour sa 13e édition du 22 au 24 août lors d’une série de conférences et de rencontres.

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A l’entrée dans le Alumni Hall de l’Université de Toronto, un groupe de jeunes semble très concentré sur un téléphone portable. Le voilà qu’il sonne. Une jeune fille décroche et enchaîne en français ce qui semble être un entretien pour quelque organisme promouvant la francophonie. Un peu plus loin, au deuxième étage, un second cercle de jeunes assis par terre au milieu d’un hall discutent en français de tout et de rien.
Véritable célébration de la culture francophone et francophile canadienne, le FNJA rassemble des dizaines de participants sélectionnés à travers le pays pour leur passion et leur engagement envers le bilinguisme.
L’une d’entre elle se prénomme Katelyn. Originaire de Terre-Neuve-et-Labrador, ses parents anglophones l’ont inscrite dans une école francophone dès la maternelle. « Le français ouvre beaucoup de portes. Il y a beaucoup plus d’opportunités forcément au Canada, mais aussi ailleurs. Être bilingue te permet de rencontrer des personnes, de voyager », explique-t-elle.
L’objectif de ce rassemblement est de former des ambassadeurs du bilinguisme en développant des compétences comme le leadership, la communication, l’esprit d’équipe, mais également par le biais de conférence telle que celle menée tambour battant par les représentantes du Commissariat aux services en français de l’Ontario, Mélina Leroux et Touria Karim.

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Les représentantes du Commissariat aux services en français de l’Ontario, Touria Karim et Mélina Leroux.

Le Commissariat aux services en français
Les deux jeunes femmes, qui ont dédié leur vie professionnelle à la francophonie, se sont jointes depuis peu au Commissariat aux services en français et aujourd’hui, elles se prêtent à lancer de nouvelles vocations parmi les jeunes rassemblés devant elles.
« Est-ce qu’il y en a  qui connaissent l’histoire de la francophonie en Ontario », demande Mélina Leroux. Silence dans la salle, puis les langues se délient. Le Règlement XVII, l’affaire Montfort. Les ambassadeurs du FNJA en apprennent plus sur les faits de la francophonie ontarienne, mais également sur la réalité de la Loi sur les services en français et l’importance de l’offre active.
« Quand vous travaillez dans votre job d’été, pourquoi ne pas accueillir les clients dans les deux langues avec un Bonjour, Hi, demande Mélina Leroux. C’est ça l’offre active et je me rappelle que je le faisais. »

 

 

Laurence Stenvot