L’Union culturelle des Franco-Ontariennes (UCFO), régionale de Windsor-Essex-Kent, a réuni une  cinquantaine de femmes au Club Riviera pour célébrer la Journée  de la Femme. Elles avaient la joie d’accueillir une conférencière chevronnée venue d’Ottawa pour la circonstance. Il s’agit de Marianne Vancaemelbeke, directrice générale de l’UCFO provinciale, qui a animé un débat axé sur le thème « Mes biens, je les garde ».

Le but des échanges était de conscientiser les femmes d’une part et leur donner des ressources nécessaires d’autre part afin de se protéger contre les diverses formes d’exploitations financières par des proches dont elles sont souvent victimes. Au terme des débats ponctués de la musique du chanteur Joseph Benoît derrière son micro et son piano, Mme Vancaemelbeke résume l’essentiel des discussions : « On a parlé de testaments, de procurations pour les biens, pour les soins de la personne, des contrats familiaux, etc. On a essayé de les sensibiliser à faire des contrats parce que beaucoup de personnes ne le font pas et ont peur de partir vite en signant des testaments ».

Des femmes sont venues de loin, ce qui témoigne de l’importance qu’elles attachent à cette journée. Elles sont rentrées satisfaites à l’instar de Monique Marentette, présidente de la Fédération des femmes canadiennes-françaises de Pointe-aux-Roches à la tête d’une forte délégation de 16 membres.

« Les échanges étaient intéressants et instructifs, ce qui nous permettra de nous préparer afin d’éviter de tomber dans les erreurs qui peuvent se révéler fatales en fin de vie, dit-elle. C’est un thème très intéressant. On a appris plusieurs choses : déterminer nos biens lorsqu’on veut faire certaines choses en fin de vie, bien écrire nos volontés, un testament qui va s’occuper de nous. »

La conférencière a été touchée par certaines réactions de femmes qui se sont confiées à elle. « Beaucoup de personnes sont venues me dire qu’elles ont aimé et appris beaucoup aujourd’hui. D’autres m’ont confirmé qu’elles vont s’assurer que leur testament est à jour et adéquat », précise Mme Vancaemelbeke. L’exploitation financière par des proches est au cœur des préoccupations des femmes. Et le thème de cette année s’inscrit même dans la continuité de ce qui avait été fait précédemment, selon l’invitée du jour.

« Des prix de présence ont été distribués à tout le monde car c’est la seule journée de l’année où les femmes peuvent fêter ensemble », explique Carole Gagnon, présidente de l’UCFO régionale. La date du 8 mars marque le début de la semaine de relâche scolaire pour certains membres de l’UCFO, raison pour laquelle cette journée a été célébrée le 2 mars pour avoir plus de participants.

Cette fête marquant la journée dédiée à la femme s’est clôturée dans la joie. Le chanteur Joseph Benoît invitait des femmes pour chanter avec lui et danser sur scène. Mme Gagnon a salué toutes les femmes avant de leur souhaiter un bon retour dans leurs familles respectives et se sont donné rendez-vous l’année prochaine.

TEXTE: Gabriel Nikundana