Le mercredi 7 mai se tenait une toute nouvelle activité destinées aux femmes immigrantes et à leurs filles. Comme le soulignait Francine Ringuette, responsable du Centre Pivot qui organisait l’activité en collaboration avec le Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent et le Collège Boréal, « L’idée à la base de ce projet est de permettre au femmes immigrantes, arrivées dans la région depuis moins de trois ans, d’avoir l’occasion de pratiquer une activité amusante avec leur fille », indique la responsable.
Selon Mme Ringuette, une telle activité permet à ces dames de non seulement sortir de la maison mais également de prendre contact avec d’autres femmes vivant des situations semblables à la leur. L’invitation a donc été lancée auprès des élèves de E.J. Lajeunesse respectant le critère de trois ans et moins de présence en sol canadien.
« C’est un projet pilote qui s’étendra pendant tout le mois de mai, poursuit-elle. Nous allons ensuite évaluer les résultats obtenus en termes de participation et de satisfaction des dames qui se seront engagées dans l’expérience. » Le défi était donc de savoir si les personnes visées allait répondre positivement à l’invitation.
Selon Marica Soleski, professeure certifiée de Zumba, a été « renversée par le niveau de participation. Dans les faits, on ne savait vraiment pas combien de personnes viendraient. Dès le début de la séance d’entraînement, le gymnase était déjà rempli à moitié. Il y avait environ 25 femmes et jeunes filles sur le parquet ». Voilà qui, aux yeux des organisatrices, aurait pu s’avérer satisfaisant mais elles ont eu droit à une petite surprise au fur et à mesure que la soirée avançait. « Les femmes ont continué à arriver et à s’intégrer au groupe au cours de la première demie heure de sorte qu’à un moment donné il y en avait une soixantaine et tout le gymnase était occupé », rapporte Mme Soleski.
La clientèle de l’école E.J. Lajeunesse est très multiculturelle. C’est d’ailleurs l’école du Conseil scolaire Providence où se trouve la plus grande diversité et c’est également là que se retrouvent une bonne partie des élèves nouvellement arrivés au Canada, ce qui explique pourquoi le projet s’y est implanté.