Depuis le 28 novembre, partout dans la région, des centaines de jeunes et d’adultes se sont affairés à amasser des denrées non périssables et de l’argent pour venir en aide aux familles francophones moins fortunées de Windsor. Il vient un moment cependant où il faut commencer à faire le tri dans toutes ces denrées et c’est précisément le moment où entrent en scène les bénévoles de la paroisse Saint-Jérôme.
Les dons accumulés au cours du Grand Partage sont acheminés à la Société Saint-Vincent-de-Paul de la paroisse Saint-Jérôme. Année après année, les besoins sont constants dans la communauté. Donc, il importe d’atteindre les objectifs fixés. Les 9 et 10 décembre derniers, dans la salle paroissiale, une dizaine de bénévoles s’affairaient à trier les denrées non périssables récoltées dans les écoles françaises et à différents points de cueillette également.
Pendant deux longues journées, à raison de huit à dix heures quotidiennement, on a patiemment constitué des piles pour regrouper les différents types de dons : soupes, jus, pâtes, sauces, céréales, papier hygiénique, etc.
Pour Jeannette Ledoux, responsable de coordonner ce travail, « cela représente beaucoup d’ouvrage et il n’est pas rare que certains continuent de travailler en soirée afin de faire avancer les choses ». Les caisses de denrées sont acheminées du camion vers la salle par convoyeur. Elles sont ensuite réparties sous les rangées de tables de manière à laisser les aires de circulation dégagées. Puis, commence le lent travail de départage forçant les bénévoles à se promener à la grandeur de la salle pour aller déposer les denrées aux bons endroits.
Au moment de notre visite, les responsables ne savaient pas encore si l’objectif fixé de 30 000 articles allait être atteint mais, à voir le volume de denrées déjà classées, tout portait à croire que cette partie du défi allait être remportée. Au fond de la salle, le mur est couvert de boîtes de carton, les futurs paniers de provision qu’il faudra livrer une fois l’opération terminée. Au total, l’objectif est de livrer quelque 250 paniers qui seront complétés par des produits frais achetés avec l’argent recueilli au cours de la campagne.
Sans compter le travail de préparation du Grand Partage, l’événement est rendu viable grâce à la générosité des donateurs et à l’engagement des bénévoles. Le groupe discret qui travaille à l’église Saint-Jérôme aura cumulé, au terme de l’exercice de deux jours, quelque 200 heures de bénévolat, une contribution nécessaire et inestimable au service d’une cause communautaire malheureusement toujours à l’ordre du jour : la pauvreté.
Photo: De la patience et du temps, il en faut pour classer et distribuer quelque 30 000 denrées.