Lors du souper de février du Club Richelieu Windsor, une trentaine de membres et d’invités en ont profité pour célébrer le Mardi gras et souligner la Saint-Valentin au salon Richelieu. Les tables étaient décorées aux couleurs de la fête de l’amour et les présentations étaient intéressantes.
Absent lors du Bal des présidents en décembre dernier, le Richelieu Jean-Guy Brassard a finalement été intronisé au Cercle Horace-Viau pour l’ensemble de sa contribution au développement de la francophonie dans la région de Windsor. Le Cercle Horace-Viau existe depuis 1988 et quelques membres du club de service local en font déjà partie, dont John Cooper et Tom Sobocan, intronisés en décembre dernier.
Jean-Guy Brassard et sa famille sont arrivés à Windsor en avril 1971. Il devient ainsi le premier technicien du son francophone à la station CBEF. « Je savais depuis un moment que nous venions à Windsor. Radio-Canada m’avait donné une formation spécialisée sur l’équipement de Windsor au cours des six mois avant mon entrée en poste », souligne M. Brassard.
La même année, il se joint au Club Richelieu et s’engage rapidement dans le projet de la Résidence en tant que membre du conseil d’administration. Son action s’étend un peu plus loin lorsque, dans les années 1970, il fonde le Théâtre Soleil Sud et organise, avec d’autres, la Saint-Jean-Baptiste.
Au cours des années 1970, la Saint-Jean-Baptiste est célébrée au parc Holiday Beach qui affiche alors complet en raison de la participation francophone. « En cours d’activité, quelqu’un est venu me dire que la police fermait le parc en raison de l’achalandage. On n’a jamais demandé l’évaluation mais, selon moi, on devait être entre 1000 et 2000 francophones », se rappelle-t-il.
Jean-Guy Brassard a également siégé au conseil d’administration de l’ACFO au cours des années 1980.
Dans le domaine scolaire, alors que ses enfants fréquentent l’école Saint-Edmond, à l’époque située plus près du centre-ville, M. Brassard a contribué à la création de l’association des élèves et celle d’un journal étudiant au secondaire, Le Têtard. Il a également oeuvré dans le monde des affaires avec son épouse Gyliane, en ouvrant un restaurant français à Walkerville alors que Mme Brassard opérait ce qui deviendra le premier salon d’esthétique à Windsor. « La Ville ne savait pas ce qu’était un salon d’esthétique à l’époque et donc, a délivré un permis de salon de coiffure », ajoute-t-il.
À sa retraite, M. Brassard est devenu homme à tout faire pendant quelques années et, à 81 ans, il travaille à la distribution du journal Le Rempart. M. Brassard a tenu à remercier les membres Richelieu et les invités pour cette appréciation de son engagement de près de cinq décennies dans divers projets de la communauté.
PHOTO: Jean-Guy Brassard (au centre) reçoit les insignes du Cercle Horace-Viau de la présidente Donna Messier-Hodgins et de Tom Sobocan.