Le Réseau-femmes du sud-ouest de l’Ontario (RFSOO) a organisé, ce jeudi 28 mars, un atelier sur l’entreprenariat de la femme. Une quinzaine de femmes de la communauté francophone ont répondu « présentes » à cette formation. Selon les organisatrices, l’objectif était d’inciter les femmes à être autonomes, créatrices et capables de mettre en place des activités génératrices des revenus, quitte à devenir leurs propres employeurs.
Selon Ingrid Bama, stagiaire au RFSOO et étudiante en Technique de Travail social au Collège Boréal, beaucoup de clientes de l’organisme ont des difficultés à se trouver un emploi. Mme Bama estime qu’elles ne manquent pourtant pas de potentiel. Elle s’est interrogé sur les possibilités de l’entreprenariat au féminin ce qui l’a conduit à proposer cet atelier à ces consoeurs.
Elle estime qu’une femme ou toute autre personne qui veut mettre en place une entreprise quelque soit sa taille a besoin des bonnes informations pour commencer. C’est pour cela que cet atelier a également vu la participation de deux invitées, venues notamment pour donner leur témoignage et prodiguer des conseils aux femmes qui seraient prêtes à faire le premier pas dans l’entreprenariat.
Fairouze Touni, de la Société économique de l’Ontario, est venue de London. Elle a encouragé les participantes à entreprendre. Elle a promis un appui en termes de conseils en ce qui touche à l’étude de marché et des pistes de subventions.
La deuxième invitée à cet atelier est Goma Adowa, d’origine sénégalaise. Installée à Windsor vers 2008 et intéressée par la coiffure, elle a commencé à travailler comme simple employée avant de faire des études dans le domaine. Quelques années plus tard, elle est devenue propriétaire d’un salon de coiffure. « C’est un bon modèle d’entreprenariat, un cas d’école », a expliqué Ingrid Bama, qui a ajouté que le témoignage de cette travailleuse devenue petit à petit sa propre patronne a convaincu pas mal d’autres femmes à se lancer.
Selon Mme Bama, les femmes présentes sont rentrées chez elles convaincues que tout est possible et qu’elles réussiront à l’instar de Goma Adawa, qui a réussi à se mettre à l’abri des tracasseries qui affectent ceux qui sont à la recherche d’un emploi.
Le RFSOO est toujours disposé à soutenir, à travers un coaching régulier, toutes les initiatives des femmes francophones qui souhaitent s’essayer dans l’entreprenariat.
TEXTE & PHOTO: Gabriel Nikundana