Alors que les salles du point d’accès du Collège Boréal sur Forest Glade résonnent au bruit des coups de masse et des pistolets riveteurs, il se passe également du nouveau sur le plan communautaire.
En effet, au cours des derniers jours, le Collège a annoncé trois nouveaux partenariats avec des organisations francophones de la région, portant ainsi à quatre le nombre de partenaires qui ont pignon sur rue au Collège.
Le premier est le Club Richelieu Windsor qui, bien qu’il ne dispose pas d’un espace physique sur place, a choisi de conserver son adresse sur Forest Glade. Récemment, le Collège annonçait que l’Association socioculturelle burundaise allait installer ses pénates dans son édifice. La majorité des membres de cet organisme sont francophones et connaissent bien le Collège pour y avoir louer des locaux pour certaines de ses activités. C’est sur la base de cette relation que l’entente a été conclue. Même chose pour la communauté rwandaise qui devrait également s’installer dans ses nouveaux locaux le 1er juillet prochain.
Finalement, la communauté congolaise de Windsor-Essex a apposé sa signature et s’installera au Collège cet été.
Pour Frédéric Boulanger, chef régional du Collège, ces nouveaux partenariats sont non seulement bienvenus mais s’inscrivent également dans la volonté du Collège de refléter la communauté de Windsor-Essex. Dans ce sens, il ne croit pas que cette évolution va étiqueter le Collège comme un lieu d’enseignement dont la principale clientèle est constituée de nouveaux arrivants.
« Il n’y a qu’à regarder les écoles et la communauté de Windsor pour constater que c’est la réalité dans laquelle nous vivons ici », mentionne M. Boulanger.
De plus, le partenariat de Boréal avec ces associations favorisera l’intégration des nouveaux arrivants francophones dans la communauté.
« Lorsqu’ils arrivent ici, les immigrants trouvent rapidement les associations culturelles avec des membres originaires des mêmes régions qu’eux. Alors, le fait que ces associations soient partenaires avec nous permet de rapidement orienter les nouveaux venus vers les services et institutions francophones. « Quand ils ne trouvent pas rapidement les associations culturelles, il faut quelquefois des mois avant qu’ils arrivent à connaître la présence de la communauté francophone et parfois, on les perd ».
Selon M. Boulanger, des pourparlers sont en cours avec d’autres partenaires communautaires potentiels et Boréal prévoit en accueillir quatre au total dans l’avenir.
Tout ce développement s’inscrit dans la volonté de répondre au mandat communautaire du Collège en créant une synergie qui en vise à en faire un carrefour francophone dans la région.

Photo : Antoine Ndayizamba (association burundaise) et Frédéric Boulanger.