Lors des récentes compétitions SWOSSAA (palier régional) tenues à la mi-février, Hamza Rana a mérité la médaille d’or dans la course 100 mètres dos se qualifiant ainsi pour la compétition OFSSAA (palier provincial).

Âgé de 17 ans, Hamza Rana termine sa 12e année à l’école de Lamothe-Cadillac. Il est arrivé à Windsor, avec sa famille, il y a cinq ans. Originaire de Winnipeg, il a fréquenté des écoles offrant un programme d’immersion en français jusqu’en 9e année à l’instigation de son père. Depuis ce temps, il étudie strictement en français, une langue qu’il maîtrise avec facilité.

Au premier abord, le jeune homme est engageant et très calme, une qualité indispensable lorsque l’on pratique un sport à un niveau compétitif. Il a commencé à nager de manière compétitive vers l’âge de 12 ans.

« Winnipeg n’était pas l’endroit idéal pour avancer en natation, dit-il. Il n’y a pas de culture pour cette discipline. Là-bas, c’est plutôt le hockey. »

La victoire à la compétition régionale est maintenant derrière lui et il souligne que la prochaine étape représente un défi : « La OFSSAA sera plus difficile que la SWOSSAA compte tenu du fait que les nageurs viennent de partout en Ontario ».

Même en prononçant ce constat, le ton est calme et le regard souriant, comme celui de quelqu’un qui a confiance en ses moyens et qui attend d’être sur place pour juger de l’état de la compétition. Si le 100 mètres dos fait sa spécialité jusqu’à maintenant, il travaille à se perfectionner dans d’autres styles dont, notamment, la brasse papillon.

« La nage papillon est un peu plus difficile en raison des mouvements non naturels qu’il faut faire, explique le jeune nageur. Il faut plus de concentration pour arriver à coordonner les mouvements du haut du corps avec ceux des jambes. De plus, ce style demande beaucoup plus d’énergie physique. »

Pour la poursuite de ses études, Hazma Rana s’oriente vers le domaine des sciences, notamment la biologie ou les sciences de la santé. « Je ne crois pas m’inscrire à l’Université de Windsor puisqu’il n’y a pas d’équipe de natation. De plus, comme je désire continuer à étudier en français, je vais décider entre l’Université d’Ottawa et la Laurentienne. »

Après avoir vécu à Windsor pendant cinq ans, l’idée de s’installer dans le nord de la province, là où l’hiver est une réalité différente de celle qu’il a connue dans le Sud-Ouest, ne l’impressionne pas le moins du monde.

« N’oubliez pas que je viens de Winnipeg », conclut le jeune homme avec un petit sourire.

 

PHOTO: Hamza Rana