Les membres et employés d’Épelle-moi Canada (ÉMC) ont participé le 24 novembre à la sixième assemblée générale annuelle (AGA) de l’organisme en ligne. La directrice générale Dorine Tcheumeleu a souhaité la bienvenue à tous avant de céder la parole à la présidente d’assemblée, Jeanne Nbousnoum.
Après l’adoption du procès-verbal de la dernière AGA et le mot du président d’ÉMC, Xavier Ngomsi, la directrice générale a présenté son rapport. Mme Tcheumeleu a rappelé que la pandémie n’était certes pas terminée, mais que le retour à la vie normale se faisait progressivement.
« Étant conscients de l’impact de la COVID-19 sur l’apprentissage des jeunes et le retard que cela a créé sur l’apprentissage en général et la langue française en particulier, nous avons développé un modèle hybride afin de mieux répondre à différents besoins de nos enfants et avoir plus d’impact tout en gardant l’aspect ludique. Ainsi, nos activités ont été offertes en présentiel, sur zoom de même qu’au Campus virtuel immersif d’ÉMC, explique Mme Tcheumeleu. Tous ces efforts et projets établissent une base solide et des conditions favorables pour que nos jeunes continuent de développer leur sens d’innovation et leur créativité, de découvrir différentes approches pédagogiques, d’apprendre selon leurs style et intérêt ainsi que de s’amuser en français par le biais de nos différentes activités. »
Concours d’épellation
Selon ÉMC, avec la pandémie, le taux de participation des jeunes a diminué au concours d’épellation, tant à l’échelle régionale que nationale. Cette situation a été observée sur l’ensemble des activités parascolaires dans différents domaines.
« C’est pourquoi il était question de placer l’activité sous le thème de la célébration, mentionne la directrice générale dans son rapport. Avec une baisse de l’effectif (presque 500 participants) par rapport à la situation pré-pandémique, nous avons dû jumeler les régions afin de réduire les dépenses associées à l’organisation de l’activité.
« Bien que présentes dans 18 régions réparties dans 4 provinces (Ontario, Québec, Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick), les compétitions régionales se sont déroulées dans 10 régions. Le championnat national a aussi eu lieu et tous les finalistes régionaux étaient présents.
« C’est ainsi que nous nous sommes concentrés à offrir des compétitions de qualité à tendance plus festive. Ceci a été bénéfique car, selon le sondage recueilli après les compétitions, le taux de satisfaction était de 97 %. De plus, ces dernières ont permis de toucher plus de 100 000 personnes et le championnat a été vu aussi bien en Amérique du Nord qu’en Europe et en Afrique. »
Parmi les autres projets de l’organisme, celui d’écriture intitulé Mon héros méconnu a permis à une cinquantaine de jeunes de soumettre un texte à propos de leur héros. La cérémonie finale s’est faite en ligne au mois de juin et les 4 finalistes y ont été récompensés. Le Concours littéraire virtuel permet d’offrir aux jeunes des choix d’activités littéraires (épellation, débat, slam) pour démontrer leur connaissance en français.
« Un des projets novateurs d’ÉMC est la mise en place des ateliers de leadership, entrepreneuriat et Infotech, explique la directrice générale. Ils ont permis aux participants de développer des compétences dans ces domaines tout en restant branchés à la langue française.
« À la suite des ateliers de leadership, une vingtaine d’élèves ontariens ont participé au premier symposium ÉMC jeune Leader franco afin d’en apprendre davantage sur le domaine. Après le symposium, ils ont eu l’occasion de réinvestir les compétences apprises en occupant des postes de leadership dans leurs régions respectives. »
« Le Campus virtuel immersif-ÉMC est une plateforme très innovante et adaptée aux besoins de la jeunesse. Cependant, un des gros défis avec cette plateforme est son accessibilité et son coût de maintenance excessif. C’est pourquoi, afin de pouvoir continuer à la garder, nous continuons de travailler avec le fournisseur pour la rendre plus accessible. De plus, nous l’intégrons aussi comme moyen pour participer à nos différentes activités », conclut Mme Tcheumeuleu.
Photo : Dorine Tcheumeleu, directrice générale d’ÉMC