Le vendredi 7 septembre avait lieu le dévoilement du monument érigé au centre du nouveau carrefour giratoire de Sandwich. s’est déroulé devant plus de 200 personnes du quartier, y compris des dignitaires et des représentants des Premières Nations.
Dans un premier temps, un représentant de la Première Nation de l’île Walpole a entretenu l’auditoire de la signification de plusieurs pratiques culturelles partagées dans ces communautés. Il a été question de la fusion entre l’homme et la nature par le biais des modes de vie, de l’utilisation de certaines plantes et de certains rituels. Dans l’auditoire, les élèves de l’école élémentaire General Brock ont découvert l’image de ce dernier ainsi que le lien qu’il a tissé avec le chef Tecumseh et qui a permis aux Canadiens et aux Britanniques de repousser les Américains chez eux lors de la guerre de 1812.
Pour le maire Drew Dilkens, le dévoilement a été l’occasion de rappeler que ces deux personnages historiques ont foulé le sol où se dresse la statue avant de refaire l’historique du projet.
« C’est un projet qui a émergé de la communauté. On se souvient de l’enthousiasme de John Muir qui s’est fait le promoteur de l’idée d’une statue représentant Tecumseh et le général afin de commémorer la guerre de 1812. Il aurait aimé que cela se réalise pour 2012, année de commémoration de la guerre. Aujourd’hui, c’est fait. Il a consacré sa vie à la protection et au développement de Sandwich, notre quartier historique le plus significatif. Ce faisant, il a apporté une contribution majeure à Windsor, ce Windsor que nous aimons. »
Puis, faisant un aparté pour les élèves de General Brock, il a rappelé que M. Muir a été vice-principal de leur école. « Il aimait Sandwich et il est important que nous nous souvenions de la place que ce quartier a eu non seulement dans l’histoire de notre ville mais, également, dans l’histoire du Canada. »
Au cours de ses voyages, le maire Dilkens a souvent eu l’occasion de découvrir des monuments et il a noté qu’il s’agissait de sites qui amenaient les gens à se rapprocher, à se rencontrer, à se parler. « C’est pourquoi le Conseil a mis de côté une somme de 3 millions $ pour ériger des monuments ou des installations qui permettront aux gens de se découvrir.
Il a été suivi par un autre représentant des Premières Nations qui a insisté sur le concept d’unité entre les peuples, prenant pour exemple l’histoire de son groupe qui s’est essaimé du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest du continent, développant de nouveaux dialectes fondés sur leur langue ancestrale.
Puis, le moment attendu est arrivé : le dévoilement du monument sous les applaudissements enthousiastes des personnes présentes, visiblement fières et heureuses de partager ce moment. Pendant ce temps, à quelques mètres de là, une équipe d’archéologues continuaient les fouilles débutées au début de ce chantier à la suite de la découverte d’artéfacts amérindiens.
PHOTO: Le maire Drew Dilkens et des membres de deux Premières Nations devant le monument