C’est avec regret que Le Rempart a appris le départ d’un autre pionnier de la francophonie de Windsor. Raymond Pelland est décédé le 28 avril à l’âge de 70 ans. Enseignant à la retraite, M. Pelland a été également une personne très active au sein de la communauté francophone pendant plusieurs décennies.
Raymond Pelland a eu un parcours des plus diversifiés. Originaire de Sudbury, il a occupé différents postes, surtout dans le milieu scolaire, et s’est engagé dans plusieurs organismes. Son amour de la langue de Molière l’a poussé à aller au bout de ses objectifs.
Arrivé dans le Sud-Ouest ontarien en 1966, il avait fait ses études primaires en français à Sudbury et secondaires en anglais à Windsor. Il a ensuite obtenu un baccalauréat spécialisé à l’Université de Windsor et un baccalauréat en éducation à l’Université d’Ottawa.
La majeure partie de sa vie, M. Pelland l’a passée dans les écoles élémentaires Georges-P.-Vanier et Sainte-Thérèse, où il a enseigné pendant 24 ans. Il a aussi occupé les fonctions de personne-ressource en éducation spécialisée, en informatique et en bibliothéconomie.
Dans l’intervalle, il a travaillé deux ans comme enseignant au secondaire à Smooth Rock Falls.
À partir de 1979, M. Pelland s’est engagé dans plusieurs organisations provinciales et communautaires, dont l’ACFO, l’unité de Windsor de l’AEFO, les Chevaliers de Colomb et le club Richelieu Windsor.
Il a été l’un de ceux qui ont milité pour la création de Place Concorde en 1990. D’ailleurs, il a occupé plusieurs postes au sein du conseil d’administration de cet organisme, géré par le Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent, dont celui de la présidence de en 1992 et en 2002.
En entrevue avec Le Rempart en 2006, nous lui avions demandé comment il réussissait à accomplir autant pour la communauté. « J’ai gagné une bonne vie grâce à la population francophone de la région. Je me suis fait un devoir de lui rendre la pareille », nous avait-il répondu modestement à l’époque. C’était le genre de personne qu’il était : sobre, serviable et généreux.
L’équipe du journal Le Rempart offre ses plus sincères condoléances à la famille éprouvée.
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Raymond Pelland (Photo : archives Le Rempart)