De nouveau cette année, l’Association camerounaise du sud-ouest de l’Ontario (ACSOO) a souligné la Journée internationale des femmes en organisant une soirée de témoignages et d’échanges. Plus de 160 personnes, venues d’horizons divers, se sont rassemblées au gymnase du Collège Boréal spécialement aménagé pour l’occasion.
En 2017, l’assistance avait eu la surprise de constater que les hommes de la communauté avaient pris l’initiative d’organiser l’activité. Encore une fois cette année, ces derniers ont voulu contribuer à ce projet. Jean Bosco Ekeme, président de l’ACSOO, a adressé quelques mots aux participants pour souligner l’importance de la contribution des femmes, particulièrement des femmes immigrantes au quotidien.
Après une charmante présentation rythmée par des enfants, la partie « travail » de la rencontre s’est amorcée. Afin d’alléger le déroulement, la session avait été divisée en deux parties et la situation des femmes immigrantes était au cœur des présentations. Dans la première partie, il a été question des attentes des femmes immigrantes au Canada, de la mesure d’une immigration et intégration réussies pour les femmes et de l’apport de celles-ci dans l’éducation aux niveaux élémentaire et secondaire en Ontario.
Après une courte pause, l’auditoire s’est replongé dans l’exercice de réflexion. Quel est le rôle des associations communautaires dans le processus d’intégration socio-professionnelle des femmes? À partir de cette présentation, il a été possible d’en apprendre plus sur les difficultés rencontrées par les femmes avant et pendant qu’elles sont en emploi.
Finalement, deux présentations ont été faites pour illustrer les outils et les services disponibles pour venir en aide aux femmes immigrantes dans leur démarche d’intégration sociale et professionnelle. Suite à une période d’échanges sur les sujets abordés, les participants ont pu profiter d’un repas pour continuer la discussion.