La célébration des 30 années d’existence de la Clinique juridique bilingue Windsor-Essex s’est déroulée en présence d’un grand nombre de participants au Manoir Willistead. Pour la présidente de l’organisme, Annette Trépanier, l’occasion était unique : « Nous avons beaucoup à célébrer ce soir! Nous célébrons 30 ans d’existence au sein de la communauté. C’est tout un exploit! On ne peut même pas estimer le nombre de personnes que nous avons aidées, représentées, soutenues et écoutées, etc.
« En mariage, à 30 ans, on célèbre l’anniversaire de perle. La Clinique est définitivement une perle rare, solide, stable, reconnue et ancrée dans notre communauté. Je pense que oui, la Clinique fait partie de l’histoire de la communauté. »
L’établissement a ouvert ses portes en 1987. « Au milieu des années 1980, un comité de citoyens francophones s’est joint pour élargir les services de langue française dans la région de Windsor et du comté d’Essex, a rappelé le directeur général Kevin Pinsonneault. « Avec l’approbation de ce qu’on appelait jadis le Comité de financement de la clinique du Plan d’aide juridique de l’Ontario, une clinique juridique bilingue a été créée ». Trente ans plus tard, la Clinique est solidement implantée et reconnue à l’échelle du Centre-Sud-Ouest ontarien. Elle peut compter sur un financement récurrent conséquent et sur l’appui d’Aide juridique Ontario.
Cependant, pour les invités présents au Manoir Willistead c’était surtout l’occasion de s’entretenir avec les administrateurs, les membres et les invités dont le président-directeur général d’Aide juridique Ontario, David Field.
Mme Trépanier, présidente depuis cinq ans, est enthousiaste. « Nous avons des défis à relever et des succès à venir. Nous sommes vraiment sur un élan à l’heure actuelle. Au cours des dernières années, c’est le contact avec la communauté qui a été le changement le plus remarquable. »
Elle insiste également sur l’importance du guichet unique Carrefour Langlois dans la prestation des services offerts. « Dans 10 ans, on fait des farces entre nous mais on se dit que le Carrefour Langlois pourrait bien avoir besoin d’un deuxième étage avant longtemps. C’est là où je vois la Clinique ».
Si le passé est garant de l’avenir, cette plaisanterie à l’interne pourrait fort bien se concrétiser car, selon la présidente, les besoins sont grands.
Photo : la présidente Annette Trépanier.