Il fallait être patient pour accéder à l’ascenseur menant aux locaux du Collège Boréal le 26 février dernier en après-midi. En effet, non seulement le minuscule hall d’entrée était-il empli à capacité mais la file s’allongeait sur le trottoir où adultes, enfants et poussettes attendaient patiemment de pouvoir entrer. Pour la deuxième fois en quelques jours, le Collège Boréal au centre-ville était le lieu de rassemblement pour ces nouveaux arrivants qui désiraient en apprendre un peu plus sur la vie au Canada.
Ce qui frappait surtout, c’étaient les sourires épanouis des adultes. Plusieurs parmi eux se connaissaient déjà étant originaires de la même région. Les jeunes enfants s’amusaient tandis que les plus vieux, 6-10 ans, semblaient se demander combien de temps il faudrait pour finalement entrer à l’intérieur.
On entend souvent que les nouveaux arrivants ont tout à apprendre lorsqu’ils s’installent dans une communauté. À Windsor, les organisations responsables de l’accueil et de l’intégration, dont le Collège Boréal, prennent ce rôle le plus sérieusement du monde. Ainsi, si la première rencontre qui avait réuni environ 75 adultes avait été consacrée aux lois et règlements relatifs au tabac, celle du 26 février portait sur les règles de sécurité concernant les dangers liés aux incendies.
La séance à laquelle plus de 90 adultes étaient inscrits était sous la responsabilité du Service des incendies de Windsor. Dans les deux cas, les règlements sont très différents entre les deux pays et on considère que ces informations doivent faire partie du panier de base auquel les immigrants doivent avoir accès peu après leur arrivée.
Une fois la présentation terminée, tout le monde a pu profiter de la présence de camions de lutte aux incendies pour en apprendre un peu plus sur la sécurité dans le domaine des incendies. Sans surprise, les enfants et les adultes ont été captivés par ce segment.
Pour le Collège Boréal, ces réunions ne constituent pas nécessairement une occasion de mettre ses services de formation en valeur. Cependant, on croit que le fait de visiter les locaux et d’y vivre une expérience positive pourrait en inciter certains à choisir cet établissement postsecondaire pour apprendre l’anglais ou le français ou pour acquérir une formation dite « canadienne ».
Photo: Un auditoire prêt à en apprendre un peu plus sur le mode de vie canadien