L’événement du vendredi 22 février au Serbian Centre a connu une grande affluence. Des membres des communautés aux origines de tous les coins du continent africain avaient répondu à l’invitation, ainsi que des membres des organismes communautaires et des institutions scolaires.

L’orchestre Jazz Combo de l’École secondaire l’Essor sous la direction de l’enseignante Gabrielle Papineau était bien en place dès 18 h 30 pour accueillir les invités et agrémenter la fête. Puis, l’orchestre a fait place aux danses africaines, des sketches et des poèmes mettant en exergue la richesse et la valeur de la culture africaine.

L’appel à l’unité, la concorde et la réunification des Noirs a dominé l’ensemble des discours de toutes les interventions au cours de la soirée. Certains ont souligné l’apport très apprécié des membres des communautés africaines, plus particulièrement dans le domaine de l’enseignement.

« Vous êtes des modèles linguistiques. J’ai une profonde admiration de plusieurs membres de la communauté africaine. Vous travaillez fort pour le bien de l’ensemble de la communauté. Merci de tout ce que vous faites », a mentionné Joseph Picard, directeur de l’Éducation au Conseil scolaire catholique Providence.

L’Organisation communautaire africaine de Windsor a décerné 14 prix répartis en 8 catégories à ceux qui se sont battus pour le développement multiforme des communautés. Ainsi, les conseils scolaires Providence et Viamonde, le Centre communautaire francophone, le Collège Boréal ont reçu le prix du meilleur partenariat communautaire.

« Nous soutenons toutes les initiatives communautaires et qui visent le développement à la fois des communautés africaines et de la francophonie », a indiqué Maéva Darnal, au nom du CCFWEK.

La soirée de gala a vu également la participation de quelques Africains de passage. Faisant la navette entre l’Afrique et le Canada, la Camerounaise Madeleine Kwatche a salué l’initiative.

« Les communautés d’origine africaine à Windsor sont sans frontières. Elles innovent chaque année. Je n’avais pas encore vu des sketches dans pareille fête », a-t-elle commenté.

C’est vers 23 h que l’heure du rythme endiablé de la musique a sonné. Des jeunes filles dansant avec élégance ont convaincu sans effort le reste de la salle à venir faire un tour sur la piste de danse.

« Je suis content d’avoir vu autant de gens. J’ai l’impression que notre objectif de construire un pont qui nous unit pour une cause noble est possible », a fait remarquer François Rugerinyange, maître de cérémonie. Environ 300 personnes étaient présentes à cette soirée, selon les organisateurs.

« C’est l’occasion de remercier tous ceux qui sont venus. Cela démontre que tout le monde est déterminé à entamer un dialogue pour l’épanouissement de la communauté noire de Windsor », a indiqué Claude Saizonou, président de la Communauté africaine de Windsor. 

Les cérémonies se sont déroulées à la satisfaction des organisateurs à la tête desquels Claude Saizonou qui se dit  « fier et humble serviteur » des communautés africaines.