Pour sa deuxième édition, la compétition Épelle-moi Canada promet d’être relevée encore une fois. L’activité avait connu un excellent niveau de succès en 2017 et, dans Windsor-Essex, le taux de participation avait été des plus satisfaisants.
Le 13 janvier dernier, au Collège Boréal, l’organisme offrait sa première séance de répétition et une quarantaine de participants, accompagnés de leurs parents, s’étaient déplacés. Comme la période d’inscription avait été prolongée jusqu’au 21 janvier, certains en ont profité pour ajouter leur nom à la liste de plus de 140 jeunes déjà engagés dans la démarche.
Pour Dorine Tcheumeleu, cette prolongation a été rendue nécessaire compte tenu que plusieurs, accaparés par toutes les activités du temps des Fêtes, avaient tout simplement manqué l’annonce du retour du concours. « Nous avons décidé, et cela a été relativement facile, de donner plus de temps aux parents et aux enseignants pour présenter les jeunes », a-t-elle précisé.
Les participants proviennent majoritairement des écoles des deux conseils scolaires francophones mais les organisateurs acceptent également ceux qui vont à l’école à la maison et qui fréquentent des écoles d’immersion. Comme l’expliquait l’animatrice dans les deux langues officielles, « tous les jeunes à Épelle-moi Canada sont gagnants du simple fait de leur inscription. Tous ne pourront pas gagner un prix mais ils vont apprendre de nouveaux mots et découvrir leur capacité à se présenter devant juges et public pour épeler des mots avec des degrés de difficultés divers. Mais surtout, ils vont acquérir une grande confiance dans leurs moyens, un acquis pour les années à venir ».
Lors de la première rencontre, cinq points simples pour mettre tout le monde à jour avant de se lancer dans la préparation pour les compétitions, notamment au chapitre des règlements. Pour se préparer, les participants pourront compter sur plusieurs séances de répétition notamment lors d’activités comme celle du 13 janvier et au sein de leurs écoles respectives. Plusieurs d’entre elles offrent des clubs d’épellation dans le cadre desquels il est possible d’apprendre à déjouer les problèmes présentés par certains mots, parfois parmi ceux que l’on pourrait considérer comme les plus simples.
Le bassin de mots retenus pour la compétition 2018 en compte quelques centaines et les répétitions, tout comme le programme informatique spécialisé auquel les participants ont accès, constituent des outils efficaces pour les apprendre.
Sur son site Internet, le concours invite les membres des familles des participants à s’engager activement dans leur préparation en insistant sur l’importance de la lecture, sur le développement du vocabulaire et l’étude de l’orthographe.
PHOTO: Un court chant de ralliement en français pour débuter la rencontre