(D.R.) Si tout se déroule comme prévu, en 2015, il sera possible de savoir où se trouvent les grappes de francophones sur le territoire desservi par l’Entité de planification des services de santé en français. En effet, l’organisme en sera maintenant à son troisième coup de sonde dans la communauté en autant d’années.
« Dans un premier temps, nous avons établi un bilan de santé des francophones des régions que nous couvrons. Puis, nous avons établi un état des besoins, notamment au chapitre de l’hébergement des personnes âgées. Cette année, nous nous intéresserons à mieux localiser les francophones, en identifiant les endroits où on retrouve des grappes de personnes. Cela va nous aider à formuler de meilleures recommandations au RLISS, notamment en regard des services à domicile », selon Yvan Poulin, agent de planification au bureau de Windsor.
La démarche lancée au début du mois de décembre se poursuivra jusqu’au 20 janvier prochain et sera financée à même les budgets de l’Entité. De manière très concrète, l’Entité aura recours aux services de l’organisme de services de santé, sociaux et soins communautaires Aide à la vie autonome du Sud-Ouest de l’Ontario basée à Windsor et avec huit points de service dans la région.
« Les membres de cette équipe parcourront la région pour réaliser des entrevues. Dans certains cas, les rencontres se feront en face-à-face ou par téléphone », poursuit-il.
M. Poulin souligne d’ailleurs que l’une des dernières questions permettra aux enquêteurs de prendre contact avec des personnes supplémentaires. « On va demander aux répondants s’ils connaissent d’autres francophones qui pourraient avoir besoin de services à domicile, maintenant ou dans un avenir plus ou moins rapproché. On leur demandera également la permission de contacter ces personnes en donnant leur nom comme référence. »
Cette enquête devrait permettre de faire un bon pas en avant pour en arriver à savoir où vivent les francophones « invisibles » et « inconnus » aux yeux de l’Entité. Les résultats de l’étude serviront également à d’autres organismes francophones qui pourront dès lors agrandir leurs réseaux de diffusion.