Lors de l’assemblée générale spéciale (AGS) tenue le jeudi 8 juin, la quarantaine de membres présents a convenu de reconduire les activités du Club Alouette pour une année supplémentaire au moins. La rencontre a été l’occasion d’une bonne mise au point et a été ponctuée par plusieurs questions de la part des membres.
Le thème général de l’assemblée a été posé dès les premières minutes par le président du comité formé suite à la démission du conseil d’administration qui a procédé à la vente de l’édifice pour liquider l’ensemble des dettes accumulées. « On continue, ou pas? ».
Pour mettre les choses en perspective, Emmanuel Chayer est revenu sur les événements qui ont suivi la dernière assemblée générale annuelle. Suite à la décision de vendre l’édifice et au départ des administrateurs, le comité de surveillance a pris les choses en main et a constitué un nouveau conseil d’administration composé, outre d’Emmanuel Chayer de Pierre Asselin, Monique Robichaud, Réginald Boulianne et Rose Pelletier.
Parmi les gestes à poser en urgence, finaliser la vente du bâtiment, payer les dettes et rembourser les membres qui avaient accepter de prêter de l’argent au club pour une valeur d’environ 60 000 $.
« Cet argent devait nous aider à continuer à fonctionner mais on s’est rapidement rendu compte que ça ne fonctionnerait pas en raison de l’importance des dettes », a indiqué M. Chayer.
La vente a été conclue pour un demi-million de dollars après « beaucoup de travail de la part du courtier ». Après avoir remboursé la banque, le ministère du Revenu et retourné l’argent aux membres prêteurs, il est resté 3500 $ selon le rapport présenté par M. Chayer.
Cependant, le Club Alouette, comme entité, n’a jamais été dissous et les bénévoles ont continué à animer les activités de bingo qui ont rapporté environ 13 000 $ en 12 mois. Cet argent sert à faire des dons pour aider des organisations ou des projets. Par exemple, le Club Alouette fait partie des organisations subventionnaires de la Fête de la Saint-Jean 2017.
« L’argent des bingos peut nous permettre d’organiser des activités, ajoute-t-il. Pas des soupers mais, par exemple, si on offre un souper-spectacle, le spectacle peut être défrayé par l’argent des bingos. »
M. Chayer a d’ailleurs mentionné que le montant maximum autorisé pour les bingos du Club Alouette est d’un peu plus de 30 000 $. Il faut cependant que plus de bénévoles s’engagent afin de tenir plus de séances pour arriver à un tel résultat.
Pour Pierre Asselin, si les membres décident de dissoudre le Club, le permis de tenir des bingos serait perdu et cet argent ne serait plus disponible pour la communauté. Il a donc été convenu que le Club Alouette allait continuer ses activités pour la prochaine année. Des élections ont donc été tenues pour former un nouveau conseil d’administration de six membres, au lieu de neuf, à la suite d’un amendement à la constitution de l’organisme.
Avant la période de mise en nomination, Emmanuel Chayer a rappelé au membres la portée historique, sociale et communautaire de la fondation du club il y a 58 ans : « Sans le Club Alouette, on serait où aujourd’hui? On ne se connaîtrait probablement pas ou on connaîtrait pas mal moins de francophones ».
La période des élections a été rapide puisque deux membres se sont portés volontaires pour siéger à titre d’administrateurs : Pierrette Plante et Jean-Paul Latreille.

Photo : la rencontre a été ponctuée par plusieurs questions de la part des membres.