Les francophones couverts par le Rapport sur les besoins de services et de logements pour les personnes aînées francophones démontrent une attitude relativement plus positive par rapport à leur santé. Tout d’abord, ils se perçoivent comme étant en bonne ou excellente santé et ils expriment un degré supérieur de satisfaction à l’égard de la vie. Ils consomment plus de fruits et de légumes que leurs pairs anglophones et sont beaucoup plus actifs physiquement. Ils ont adopté massivement le principe de vaccination contre la grippe et sont peu sujets aux troubles d’humeur. Leur état général de santé leur permet de fonctionner normalement sur une base quotidienne et ils sont moins sujets aux blessures nécessitant un suivi médical, ce qui, en soi, est une conséquence des habitudes saines de vie qu’ils pratiquent. 

Ces remarques présentées dans le rapport indiquent l’importance que peut avoir la « perception » que l’on a de sa santé et de sa forme physique quand on commence à prendre de l’âge. Ainsi, si les francophones ont généralement cette perception et cette attitude très positives, cela n’empêche en rien que leur profil est moins avantageux dès lors qu’il est question de maladies chroniques, de douleurs et malaises, de tabagisme, d’embonpoint, de sentiment d’appartenance et d’accessibilité à un médecin de famille régulier. 

Dans tous ces cas, l’écart est important avec le reste de la population de l’Ontario. Les constats peuvent sembler paradoxaux mais ils illustrent également que le travail réalisé depuis quelques années, notamment en matière de prévention, d’activité physique et d’acquisition de meilleures habitudes alimentaires porte ses fruits. 

Les clubs d’âge d’or, entre autres, organisent annuellement des rencontres où les questions de santé et celles relatives à la qualité de vie sont abordées. Aquaforme, activités physiques à la Résidence Richelieu et autres initiatives y compris au passage des parties de quilles contribuent à modifier la réalité de la qualité de vie chez les aînés, augmentant d’autant leur perception positive de leur état de santé général malgré les problèmes qui les affectent.

Photo : Les locataires de la Résidence Richelieu ont des séances d’exercise hebdomadaires.