C’est en présence d’une centaine de personnes que, le vendredi 23 septembre, l’Association canadienne-française de l’Ontario – Windsor-Essex Chatham-Kent (ACFO WECK) et plusieurs partenaires ont souligné les 50 années de présence du journal Le Rempart dans la région.

Entre son lancement en 1966 par l’Association Saint-Jean Baptiste de l’Ouest de l’Ontario et 2016, le journal a été une présence constante dans la vie de la communauté, a rappelé Elizabeth Brito, présidente de l’ACFO WECK. Au fil des décennies, le journal a été le témoin de la naissance de Place Concorde, de la création des conseils scolaires francophones, de l’arrivée du Collège Boréal, des institutions qui permettent de renforcer la présence francophone.

Pour sa part, Vincent Georgie, après avoir passé en revue les grandes étapes de l’histoire du journal et la contribution des gens qui ont assuré son développement, a souligné le tour de force que représente « le fait de créer et de maintenir un journal francophone dans un milieu minoritaire ».
Dans le cadre de sa présentation, Denis Poirier, éditeur du journal depuis 2002, a souligné la contribution de plusieurs personnes présentes dans la salle à la vie du journal et a présenté les membres de l’équipe du Rempart. Comme dans les débuts, a-t-il rappelé, le journal compte sur la complicité de la communauté pour non seulement continuer à se développer mais également pour demeurer un témoin de la vie en français dans la région.
L’éditeur a également profité de l’occasion pour faire part de son projet consistant à numériser les éditions du journal Le Rempart, et ce, depuis le début. À cet effet, il a indiqué être à la recherche d’un organisme intéressé à être partenaire dans cette aventure afin de léguer aux générations futures un bilan de 50 années de vie française à Windsor.

En fin de soirée, les organisateurs de cette édition du Gala de la Francophonie pouvaient dire « mission accomplie » pour l’ensemble des activités qui se sont déroulées dans la région les 22 et 23 septembre derniers. En effet, la réponse des francophones a été meilleure que par les années passées tant pour le Gala que pour le lever du drapeau.

L’annonce faite par le maire Drew Dilkens concernant la présence permanente du drapeau franco-ontarien devant le nouvel hôtel de ville présentement en construction a certainement été la grande surprise de la semaine.

Daniel Richard